Arkham Asylum
A l'écart d'une cité corrompue jusqu'à l'os, les plus grands et les pires criminels de Gotham City, triés sur le volet, hantent les corridors de l'hôpital psychiatrique le mieux gardé d'Amérique.
|
| | | Patient J' (libre) |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
Le Joker
Grand gourou mythomane & cynique
Messages : 109
Date d'inscription : 28/10/2009
Localisation : Géographiquement : Arkham - Socialement : en marge
Fiche d'identité
Localisation: Sur un vieux lit, les doigts de pieds en éventail
Relations ::
Humeur: Nevrosée
| Sujet: Patient J' (libre)  Mer 18 Nov - 17:40 | |
| On l’avait désarmé, on l’avait changé, on lui avait ôté toute forme d’attribut. Toute la matinée assit sur une couche dégueulasse et poussiéreuse qui sentait la pisse, les bras liés derrière le dos, à écouter le temps passé. Il avait trouvé un jeu de mot avec le nom de sa future psychiatre et passait de temps à autre la langue sur sa lèvre supérieure sans plus pouvoir sentir le goût fade du rouge à lèvre qu’on lui avait enlevé. La teinture verte commençait à se perdre elle aussi dans l’humidité de ses cheveux. Bref le Joker comme on ne devrait jamais le voir.
Quand l’infirmier vint le chercher, un grand affro black chauve en blouse de ménagère, il était occupé à faire craquer ses orteils manifestement très concentré. Pieds nus, toujours enfermé dans sa camisole, on le conduit sans lui demander son avis dans cette vaste pièce renfermée où les gentils patients baveux faisaient joujoux. Comme c’était mignon, dommage qu’il n’est pas la folie du bingo, sinon il aurait put entamer une petite partie. Bien entendu on le surveillait toujours et il aurait presque été flatté de la présence des deux armoires à glace qui s’étaient postées près de la porte à son entrée s’il avait été quelqu’un d’autre.
Un « click » libérateur dans son dos et son aimable responsable le débarrassa enfin de ce vêtement indécent qui l’empêchait de bouger les bras. Oui, oui, bien sûr, si tu fais quoi que ce soit de vilain, on te la remet et on te renferme dans ta vilaine cellule pas belle qui sent le rat crevé.
Plutôt que de rester planté comme un abruti au milieu de la pièce, il se dirigea d’un pas lourd vers le canapé en piteux état qui faisait face à la télévision. Zappa une fois, deux fois, trois fois, au risque de contrarier ses petits camarades en proie à l’euphorie face aux Looney Tunes (en tout cas ils les imaginaient bien comme ça) jusqu’à trouver Gotham News.
Comme c’était triste. Si quelqu’un ne venait pas s’asseoir sur le sofa ou si rien ne lui offrait un peu d’animation d’ici vingt minutes, il se promit de recommencer à hurler et d’enfoncer toutes les pièces du jeu d’échec dans les narines frémissantes du premier petit camarade qui lui passerait sous la main. | |
| | | | PuppetMaster
Interné Absent
Messages : 178
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 34
| | Sujet: Re: Patient J' (libre) Jeu 19 Nov - 5:51 | |
| Un bruit soudain de froissement de papier commençait à s'activer dans un coin, mais pas comme quelqu'un qui lisait un journal... c'était trop rapide... non, c'était plus simple mais précis...
Jeckel qui fesait des origami que tout ce qu'il voyait reproduissait des scènes de la pièce... et qui venait de se rajouter à sa joyeuse petites collection, un clown au cheveux vert... les réplique de papiers parfaites circulaient sur la table... au rythme des moments des patiens alors quil reproduissait le mouvements...
l'uniforme rapiesser de divers morceau de tissus de toutes sortes de couleurs... les manches retroussés, les cicatrices au bras... le rouquin ne portait pas plus attention au attentours que par de vif et rapide regard pour prendre le temps de reconstituer la scène...
les gardes... la télévision... le sofa... et tout les camarades... Comme une sorte de théâtre...
(réponds ou pas réagit ou pas... moi je fais pas d'autre message si ya rien à voir avec moi ... ça me tentais juste de te faire un post) | |
| | | | Poison Ivy
Vivi, Admin Empoisonnante
Messages : 247
Date d'inscription : 28/10/2009
Age : 29
| | Sujet: Re: Patient J' (libre) Ven 20 Nov - 21:50 | |
| Ivy était assise sur une chaise bancale, les pieds posés sur la table qu'elle atteignait tout juste n'étant pas d'une taille extraordinaire. Sa journée avait été des plus moroses, alors qu'elle tournait en rond dans sa cellule à la recherche d'un peu de distraction qui la réveillerait sensiblement. Du moins jusqu'au moment où son psychiatre était arrivé et lui avait accordé quelques heures de détente dans la salle de jeu, lieu où elle se trouvait actuellement, et cela depuis plus d'une vingtaine de minutes. Elle était plus ou moins absorbée par un feuilleton sur les jardins où un spécialiste s'essayait à couper les parties mortes des quelques fleurs qu'il avait réussit à faire pousser. Un travail harassant et pénible car il fallait sans cesse se courber que la jeune femme n'aurait jamais eu à faire à sa place. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais les plantes dont elle s'occupait avec amour ne mourraient jamais, s'épanouissant plutôt jusqu'à être reproduites en quelques centaines d'exemplaires si elle voulait. Mais elle n'avait pas vraiment ce genre de loisirs à Arkham aussi, elle s'occupait en regardant des reportages de jardinages commentés par des reporteurs de seconde classe qui n'en savait pas deux lignes sur le sujet, se contentant de répéter ce que d'autres avaient dit avant eux.
Mais voilà, il était arrivé, le grand taré de l'asile avec ses longs cheveux verts mal lavés, ou pas, qu'importe ces deux perspectives répugnaient la jeune femme au plus haut point. Et il avait zappé jusqu'à trouver une autre chaîne. Il avait osé zapper alors que Poison Ivy regardait son feuilleton à elle ! La jeune femme avait sentit une colère sourde envahir tout son corps avant de la faire bouillir de haine. Personne, au non, personne ne se serait autorisé un tel geste en sachant qu'elle n'était déjà pas de très bonne humeur à l'origine. Ou plutôt, personne qui tienne un temps soit peu à sa personne. Mais voilà, le géant, car il fallait bien avouer qu'il la dépassait de presque trois têtes n'avait tenu compte d'aucun des autres détenus (elle et Puppetmaster au total), se permettant de virer le programme de la pin-up pour le sien, tellement plus ennuyant. Mue par une envie sourde de ratatiner la figure à ce grand idiot dans son pyjama orange, elle se leva, faisant tomber sa chaise sur le sol qui n'émit aucun bruit, le plastique qui l'entourait prévenant tous les chocs au cas où les détenus s'aviseraient de commencer à se taper dessus. Elle s'avança rapidement vers le gars aux cheveux verts, l'identifiant à l'odeur comme étant le Joker, l'un des criminels le plus réputé de l'asile. Son nez se fronça légèrement et elle se planta entre l'homme et la télé, offrant son délicieux faciès à l'homme à la place du petit écran noir. Même à cette taille là alors qu'il était assis dans son sofa, il restait presque aussi grand qu'elle, ce qui l'horripilait au plus haut point. Maîtrisant sa voix du mieux qu'elle pu pour ne pas attirer l'attention des gardes au nombre de six, la jeune femme lança au Joker d'une voix légèrement stridente, ayant fait une impasse sur le ton volupté qu'elle empruntait d'ordinaire :
-J'étais là avant ! Donne moi la télécommande ! | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Patient J' (libre) Sam 21 Nov - 3:05 | |
| "-Pourquoi quand deux ramoneurs tombent dans une cheminée c'est toujours celui qui est propre qui part se laver?"
Sa voix avait réduit un certain silence qui le fit sourire, il prit son visage euphorique soit plutôt sadique, caché par son chapeau qu'il tenait du bout de ses doigts gantés, il s'avança d'un pas souple vers la télévision et ses deux spectateurs qui faisaient maintenant rôle des figurants, seul le bruit de sa canne dorée en forme de point d'interrogation éméttait une source de son dans cette pièce glauque. Edward était l'un des seuls patients à s'habiller comme il veux et à garder ses effets personnels, en effet il se montrait d'une galanterie et d'une maturité qui contrastait horriblement avec cet endroit d'aliénés, il prit la chaise qui était tombé par terre et sortit d'un geste léger un mouchoir de soie de sa poche qui trônait sur son coeur, il le passa sur le mobilier puis s'assit d'une façon distingué et remarquable, il reprit un sourire démoniaque et à la fois charmeur puis dit en srutant un point imaginaire situé à environ un mètre au dessus de ses deux interlocuteurs:
"-Alors, cela reste pour vue un... Mystère?"
Il échappa un rire sinistre qui fit apparaître sa dentition parfaite et écarlate puis réajusta son costard vert irlandais:
"-Ca faisait longtemps vous deux..."
Au dernier mot de sa phrase une aura verte surgit de la femme aux gros seins : La télévision affichait un point d'interrogation vert et assez psychédélique... Edward se leva et fit d'un geste de tête ironique:
"-Voici mon programme préféré!" |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: Patient J' (libre) | |
| |
| | | | | | Patient J' (libre) | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
