Rencontre avec Ivy [libre]

Jonathan Crane se tenait tranquille depuis un certain temps : Certes, il semblait toujours d’un calme à toute épreuve (du moins la plupart du temps), mais il réfléchissait généralement à un moyen de s’évader de cette prison, ou il ne pensait pas avoir sa place. Pourtant, il ne pensait plus à s’enfuir de cet endroit remplis d’aliénés. Non. Pour le moment, il allait attendre que les choses se calme un peu à Gotham. Il reprendrait son petit trafic plus tard. Pour l’instant, autant profiter de la paix qu’il avait ici…même si ça n’allait probablement pas durer, puisque le taré psychopathe maquillé qui faisait beaucoup de bruit avait été attrapé par le taré (psychopathe ?) déguisé qui faisait beaucoup de bruit. (qui devait être le meilleur fournisseur de « son » asile). Non que l’ancien petit psychiatre pensait avoir un jour affaire au clown (du moins pas directement…), mais un type pareil ; ça fait (faire) beaucoup de bruit…Jonathan se demandait d’ailleurs quel psychologue serait chargé de lui.


Jonathan relu –probablement- pour la troisième fois la page du livre qu’il tenait entre les mains, avant de le refermé brutalement. Il lui était impossible de ce concentrer dans sa lecture… Le jeune homme jeta un coup d’œil dans la pièce, se passant rapidement une main dans les cheveux, tentant désespérément de se donner une allure un peu plus présentable : chose impossible avec l’affreuse combinaison à la couleur abominable.

La salle n’était pas très remplie. Pourtant, les gardiens veillaient d’un œil mauvais… Jonathan leur adressa un sourire provocateur, avant de se retourner, ainsi bien droit sur « son » fauteuil, observant d’un œil distrait la couverture de son livre, perdu dans ses pensées, un léger sourire peut rassurant sur les lèvres.


(désolé Vivi, c’est nul TvT…mais j’ai pas trop d’inspi ^^’. J’espère cependant que ça te convient. Sinon, je peut essayer d’éditer et d’écrire un truc mieux >.>’)

La salle de jeu était calme, les vigiles gardaient la porte d'entrée de la pièce et l'on pouvait presque imaginer les piaillements des oiseaux qui auraient pu passer à travers des vitres moins épaisses que celles-ci. Et ce fut dans cette atmosphère calme et sereine que Poison Ivy pénétra, escortée de deux gardes en uniformes noirs, dans la petite salle où se reposaient quelques détenus. En posant le pied sur le carrelage blanc et froid, la rouquine eu une moue dédaigneuse pour la pièce qu'elle trouvait trop pâle et certainement pas suffisamment verte. Désireuse d'enfin chasser les gardes qui l'avaient suivie jusque dans ce lieu de détente, elle chassa d'un revers de main la grosse paluche qui s'était posée sur sa nuque, enserrant son cou de manière à prévenir tout geste agressif de sa part. Elle renifla légèrement, hautaine dans son geste, et repéra une chaise à côté de la seule plante verte à plusieurs mètres à la ronde. Un rosier nain qu'elle n'aimait pas spécialement mais qui lui faisait oublier cette affreuse combinaison orange et les vitres qui la séparaient du monde extérieur pour quelques temps. Juste trois à quatre secondes à vrai dire, le temps de voir le jeune homme installé dans un fauteuil, celui qu'elle visait.

Pendant un instant elle sentit une rage sourde l'envahir, puis un calme soudain la reprit et elle s'avança vers le jeune homme, ondulant du bassin car elle était depuis longtemps habituée à ce genre de démarche, de manière à troubler sa cible. Elle rejeta d'un mouvement de tête sa chevelure rousse en arrière, échafaudant un plan simple et efficace qui visait à tellement ennuyer le jeune homme qu'il partirait de son pleins gré, énervé par la jeune femme. Sentant les regards des gardes qui s'attardaient sur elle se demandant qu'est ce qu'elle allait encore inventer, elle pressa le pas, tirant une chaise avant de s'asseoir dessus. Puis elle questionna le jeune homme d'une voix douce avec une pointe de sensualité, faisant mine de s'intéresser au sujet :

-Dis, ce livre, elle leva légèrement la tête de manière à lire le titre, «Cinq leçons sur la psychanalyse» puisque tu l'as terminé, tu pourrais me le prêter ?

Sans sourciller elle tendit le bras vers son interlocuteur, s'attendant à ce qu'il lui donne son livre sans discuter comme elle y était habituée. Du coin de l'oeil elle remarqua que les gardes s'inquiétaient de son comportement pour le moins étrange, ils devaient penser qu'elle programmait une (nouvelle) évasion avec son voleur de siège. Pourtant, ils ne se doutaient pas du fait que si elle l'avait réellement voulut, il lui aurait suffit de quelques savantes manipulations pour parvenir à ses fins. Le seul problème étant, dans ce superbe plan, qu'elle n'avait pas encore d'idées nouvelles pour redonner Gotham à mère-nature... Et que son évasion ne devait pas servir à rien. Leur adressant un regard noir elle caressa du bout de sa main la fleur, ne faisant pas attention aux épines qu'elle ignorait complètement, attendant toujours la réponse de son interlocuteur.



>Mais non c'est pas nul JC, par contre ma réponse ne vole pas haut --'

Jonathan remarqua l’arrivé de la jeune rouquine (ainsi que beaucoup d’autre patients, qui ne semblaient pas rester insensibles face aux charmes de l’Empoisonneuse , comme quoi la tenue orange n’allait pas si mal à tout le monde…*s’enfuit*), et ne la jugea pas digne du moindre intérêt. Il connaissait bien la jeune Pamela Isley , qui était dans l’établissement depuis un certain temps. Déjà, quand il était directeur de l’asile, la jolie pin up lui avait donné énormément de fil à retordre, puisqu’elle ne tenait pas en place, et ne cessait de faire des allées et retours entre sa cellule et ses diverses planques cachées en ville.

Le psychologue savait qu’elle était une espèce de fanatique des plantes et de tout ce qui suivait ; elle ne supportait pas la ville de Gotham, si polluée…Il fut d’ailleurs surpris de voir que la jolie femme venait vers lui, puisque il avait lui-même enfumé une bonne partie de Gotham avec ses drogues hallucinogènes… Jonathan la fixait de son regard bleu métallique, un sourire calme dessiné sur ses lèvres légèrement pincées. Il y avait quelque chose d’effrayant dans sa manière de fixer la petite rouquine…D’ailleurs, cette dernière vint tirer une chaise vers lui, se plaçant ainsi en face à face avec Jonathan, qui restait sur ses gardes…bien qu’ici, et face à elle, il ne pensait pas risquer grand-chose…il se demandait simplement ce que venait faire une femme telle que la dénommée Poison Ivy avec un pollueur de la pire espèce comme lui.

Qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle lui demanda le livre qu’il tenait entre ses mains, avec une attitude séductrice (non dissimulée d’ailleurs), car ce n’était pas vraiment le genre d’écrit qu’on pouvait l’imaginer lire.


- Mademoiselle Isley, je ne vous pensais pas intéressée par…ce genre de lecture. D’ailleurs je ne l’ai pas encore terminé…Néanmoins, je ne peut refuser la demande d’une si jolie femme telle que vous… encore moins si elle est mon alien favoris.


Jonathan lui tendit son précieux livre (qui d’ailleurs, n’était pas à lui). Son air hautain avait laissé place à un sourire qu’on pouvait croire sincère et honnête, mais c’était simplement pour faire enrager la jolie jeune femme au regard enjôleur. Cette salle avait été conçue pour que les aliénés d’Arkham s’y amuse, alors autant en profiter… D’ailleurs, cette jeune femme semblait du même avis qu’elle…

(Tu rigoles, il est carrément top ton message TvT)

Poison Ivy souffla sur l'une des mèches qui lui tombait sur le visage, adressant un clin d'oeil complice et charmeur dans le même geste à un détenu qui la regardait avec un peu trop d'insistance. Ce simple geste eut pour résultat de faire baisser le regard à l'abruti qui se retourna sans trop insister, le feu au joue. La jeune femme se savait séduisante, tout comme son amie Harley et Kitty, la femme-chat, créature féline qu'elle trouvait complètement stupide et qu'elle détestait. Bien sûr, il arrivait qu'harley soit stupide, mais dans le bon sens du terme. Et appréciant la jeune femme elle ne pouvait pas lui en vouloir, se contentant de haïr le Joker qui était une sorte de drogue puissante pour la blonde dont elle ne pouvait se passer.

S'arrêtant en pleins geste, elle finit par prendre le livre effleurant au passage la main de son interlocuteur pour provoquer chez lui un état de gêne qui le ferait peut-être partir... En pur perte, il ne remarqua sans doute même pas le geste qui s'était voulu séducteur malgré le frisson qui avait parcourut la peau verte de la jeune femme. Non que Jonathan soit moche, mais il n'était pas a proprement parler beau dans sa tenue orange, de même qu'avec les cernes qu'il avait sous les yeux... peut-être qu'avec un sérieux relooking il aurait eu ses chances... Immédiatement la jeune rouquine pensa à Harley et aux multiples sorties en ville qui leur avait valu à toutes deux une garde-robe branchée (les fringues avaient été payé par Bruce Wayne, et tout cela contre quelques baisers... N'étaient-elles pas généreuses ? ). Un sourire légèrement béat faillit poindre sur les lèvres parfaites à cette évocation mais elle se reprit rapidement, ouvrant le bouquin pour regarder les premières pages, s'arrêtant lorsque les mots qu'elle ne comprenait pas commencèrent à revenir plus régulièrement, coupant sa lecture qui était tout sauf passionnante au milieu de la deuxième page.

Décidant de répondre à la pique qu'il lui avait lancé quelques minutes plus tôt, la jeune femme passa une jambe par dessus l'autre, humectant ses lèvres en passant sa langue sur sa lèvre inférieur. Un seul de ses baisers était mortel, après il fallait tout de même réussir à ne pas suffisamment la dégoûter pour qu'elle vous laisse mourir sur une note aussi charmante qu'agréable. Car la jeune femme considérait qu'un seul de ses baisers étaient le meilleurs des remerciements. Chuchotant elle se pencha légèrement en avant, offrant une vue sur son décolleté plongeant quelques instants avant de réajuster son col de chemise orange de manière sensuelle :

-Il se trouve que si, j'aime tout ce qui touche à la psychologie des gens.Elle prit une moue boudeuse qui renforça son charme, Alien je ne sais pas, mais contrairement à une certaine personne présente dans la pièce j'ai passé le stade des homosapiens depuis longtemps...

Elle ne partageait absolument pas les passions et les modes de vie de son interlocuteur, mais elle devait avouer qu'il avait de la répartie, et entretenir ce genre de discussion la dérouillait. Elle garda la tête haute, un sourire légèrement carnassier sur le visage, attendant déjà la suite de la conversation... et son siège que son interlocuteur n'avait pas l'air de vouloir lâcher...

(Scuse pour la répartie de m**** ><' )

L’ancien psychologue s’essuya rapidement la main sur sa combinaison, quand la jeune femme eut prit son livre. Non qu’il doutait de l’hygiène de la jeune femme, mais c’était plutôt une manie qu’autre chose. Il n’aimait de toute manière, pas vraiment le contacte avec les humains… bien sur, là, c’était une jolie fille... mais elle ne faisait pas exception à la règle.

Jonathan n’était donc en aucun cas perturbé par ce geste inutile de la part de Pamela, et, il ôta ses lunettes, dont il n’avait plus besoin puisqu’elles ne lui servaient qu’à lire, généralement. Il continuait à fixer le visage de la jeune femme, avant de glisser son regard sur son livre, qu’elle avait commencé à lire… Il ne semblait pas d’ailleurs l’intéresser particulièrement, et ce n’était pas vraiment étonnant. N’importe qui aurait trouvé ça d’un ennui… D’ailleurs, elle arrêta bien vite sa lecture, et Jonathan qui c’était légèrement penché en avant, reprit sa position initiale, bien droit sur sa chaise, le même sourire mielleux et chaleureux, continuant à la narguer, de son air dégoulinant d’hypocrisie.

La jeune femme offrit une superbe vue à l’ancien psychiatre, qui ne se priva pas pour admirer, et cette fois ce fut un sourire sarcastique qui s’afficha sur son visage. Il se doutait que les gestes de la demoiselle étaient tous calculés et qu’elle ne laissait rien à part…Le contraire aurait été étonnant venant de la part de Poison Ivy…Mais pourtant, Jonathan n’en semblait pas plus perturbé…Il se pencha à son tour légèrement, reprenant son sourire douceâtre et qui avait généralement le don d’agacer ses interlocuteurs. Il écouta d’un air attentif ce qu’il avait surnommé « l’alien » avait à lui dire, avant de répondre, se redressant un peu, sans lâcher les yeux vert de la jeune fille.

-C’est vrai que c’est un sujet inépuisable et que je trouve, personnellement, très attrayant… Le jeune homme marqua une pause, avant de reprendre, sans se répartir de son calme habituel. Son sourire hypocrite n’avait fait que s’accentuer. Tout le monde n’a pas eut cette chance…Si je dois appeler ça une chance. De toute manière, je viendrais à m’inquiéter si j’étais à la traîne au niveau des derniers représentant du genre homo…

Jonathan n’aimait pas plus particulièrement la compagnie de Pamela qu’une autre, mais elle au moins savait faire une phrase complète et cohérente, ce qui se trouvait être rare parmi les quelques détenus qui se trouvaient là.

Spoiler:

L’épouvantail ne quittait pas son sourire malsain, puant l’hypocrisie à plein nez, continuant de fixer les yeux émeraudes de Pamela. On aurait put croire qu’il sondait son esprit …du moins il tentait de le faire. Son sourire s’élargit doucement quand il remarqua qu’il avait fait tomber le masque au sourire enjôleur de la jolie jeune femme, pour lire sur son visage une incompréhension… cela ne dura pas, car elle se reprit très rapidement, répondant sur un ton envoutant à l’ancien directeur d’Arkham, qui ne se laissa pas perturber par les paroles de la pin-up miniature. Au contraire, il sourit un peut plus, et baissa les yeux, répondant, après une courte pause ou il fit mince de chercher ses mots :

- Je vous remercie de vous inquiéter de la sorte pour moi, mais ne vous faites pas trop de soucis. Il regarda la rouquine dans les yeux, avec un air quelque peu ennuyé, comme s’il tentait d’expliquer à un enfant un mot un peu trop compliqué pour lui. Je suis un grand garçon vous savez, je pense pouvoir me débrouiller seul. Jonathan marqua encore une pause, et reprit un sourire sucré, cependant votre attention me touche. Je vous remercie.

Le jeune homme hocha la tête vers Pamela, son sourire éclatant scotché au visage. Comme pour clore la conversation, il attrapa ses lunettes qu’il remis à leur place initiale : c'est-à-dire sur son nez, et reprit le livre qu’il avait si gentiment laissé à Poison Ivy, qui l’avait rapidement abandonné, pour se mettre à la quête de sa page.

Il ignora superbement Pamela Isley qui se pavanait devant lui, fière de son corps et de ses jolies courbes (et elle le pouvait) montrant à quel point elle méprisait le genre humain (particulièrement la gente masculine) dans ce simple geste, narguant le Dr. Crane qui était de nouveau perdu dans son misérable livre…Qu’il ferma encore une fois après avoir tenté de lire quelques lignes. Pamela était revenue sur sa chaise et caressait une plante, comme une mère cajole un enfant. Jonathan esquissa un sourire sarcastique avant de poser son précieux livre sur ses genoux, le tenant toujours.

- Vous savez Pamela, vous êtes un cas intéressant… J’aurais d’ailleurs aimé m’occuper de vous quand vous êtes arrivée… Même si au premier abord vous n’aviez pas franchement l’air très ... captivante.

Jonathan ne mentait pas. Il trouvait vraiment la psychologie de la rouquine digne de son attention (ho ho ho), et si la possibilité de « l’ étudier » lui aurait été offerte, l’ancien psychologue aurait très certainement sauté sur l’occasion… Mais ça n’avait pas été le cas hélas.

Spoiler:

Jonathan, même « plongé » dans son livre, écoutait la jeune femme, et lorsqu’elle lui répondit avec un naturel déplacé, il eut un petit sourire en coin, avec un rapide hochement de tête à peine perceptible. Lui rendre la pareille ? Ne voulait-elle pas un café avec cela ? Cependant il n’y répondit pas.

L’épouvantail fixait la rouquine à la peau verte affichant toujours le même air hypocrite, qui agaçait tant ses interlocuteurs…ou les mettaient mal à l’aise (généralement les deux d’ailleurs). Pamela semblait plus grave, peut être moins joueuse…Et Jonathan, comme le bon ancien psychiatre qu’il était l’écouta jusqu’au bout. Il baissa un instant les yeux, prêt à répondre, mais la jeune patiente de l’asile éclata d’un rire cristallin, ce qui sembla donné aux gardiens la même impression qu’un choc électrique, puisqu’ils s’agitèrent, attirant par la même occasion le regard de Jonathan. Ce dernier les fixait un sourcil levé, avant de reporter toute son attention sur la superbe femme qu’il avait devant lui, et qui mettait d’ailleurs son corps en valeur. Le jeune docteur se contenta d’un sourire, toujours aussi narquois. Il ouvrit la bouche une seconde fois, et répondit sur un ton ironique :


- Vous savez, même en étant psychiatre, je reste un homme miss Isley… Mais mon point de vue était tout de même…purement professionnel…


Pamela voulait quelque chose, ça, il n’y avait pas de doute… Peut être que le fait que le jeune psychologue ne lui prête que si peu d’attention, alors qu’elle avait l’habitude de se faire couvrir d’éloges par les hommes la mettait en rogne…Mais la haine qu’elle avait contre les pollueurs dans son genre était probablement encore plus forte, et pour le moment Jonathan ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait bien le vouloir…en même temps il ne cherchait pas, puisqu’cette situation avait tendance à l’amuser.

Spoiler: