Arkham Asylum
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A l'écart d'une cité corrompue jusqu'à l'os, les plus grands et les pires criminels de Gotham City, triés sur le volet, hantent les corridors de l'hôpital psychiatrique le mieux gardé d'Amérique.
 
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 Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel).

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Le Joker
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MessageSujet: Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel).   Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel). Icon_minitimeSam 21 Nov - 13:18

Il y avait pas mal de règles que les médecins s’obligeaient à suivre pour ne pas que les patients leur arrache la glotte, même lorsque celui-ci était paisiblement en attente dans sa cellule, surtout quand il était calme et reposé en fait. Le calme avant la tempête, voilà ce qu’ils disaient. Mais le Joker ne pouvait pas leur donner tort puisque les méandres de son cerveau, il le savait, prenait parfois de méchants tournants et lui procurait ce désir sauvage de violence incontrôlable qui lui brûlait les veines et qui faisait aussi de lui ce qu’il était alors.
Egalement, on pouvait énumérer toutes leurs petites manies à caractère soi-disant psychologique pour ne pas s’attirer les méfiances du dit consultant. La différence de l’hôpital psychiatrique et de la prison, c’est qu’on essaye de vous occuper et de vous soigner au lieu de vous laisser croupir. La différence entre Arkham et l’hôpital psychiatrique en général, c’est qu’on essaye de vous garder à croupir le plus longtemps possible tout en faisant semblant d’essayer de vous soigner.
Raide comme un piquet dans sa camisole, le corset merveilleusement bien serré par les doigts de fée du molosse chargé de le transporter jusqu’à sa future étudiante psychiatre. Il savait que c’était une femme plutôt jeune et qu’elle s’appelait Harleen Quinzel, qu’elle n’avait pas une grande carrière derrière elle mais un avenir prometteur. Tout ça il l’avait su avant même que la dite Harleen ne pose un mocassin dans l’enceinte du bâtiment. C’était tellement facile de savoir.
Nerveusement, il passa une langue sèche sur ses lèvres craquelées sans y trouver le goût du maquillage. Jamais il n’aurait cru que cet attribut lui manquerait autant. Cette pauvre face n’avait rien de symbolique, même avec ses balafres nues. Cette pauvre face ne pouvait en rien faire face au masque noir du chevalier. Que pouvait-on retenir de cette gueule ? Personne ne pouvait rien retenir de son joli minois sous ce jour, même pas Harleen Quinzel. Hors c’était celle qui allait devoir faire le plus gros travail de mémoire.
Un virage à gauche, les couloirs pouvaient paraître si vastes, un charmant dédalle noueux. Une porte, ah tient, on sort du compartiment cellulaire. Voilà que le sol est plus propre tout d’un coup, c’est tout blanc. A votre droite, vous pouvez admirer une des huit chambres capitonnées installées sur cet étage. Ici un jeune homme en blouse blanche qui passe avec ses documents sous le bras. T’es qui ? L’archiviste ?
Le Joker ne marchait pas, il roulait. Monté dans une espèce de cage à roulette, il avait l’impression d’être un cadi pour les courses poussé par un type qui ressemblait à s’y méprendre à Mr Propre. Encore un virage, quelques minutes de trajet et terminus, tout le monde descend. Jolie porte blindée, il ne put retenir un sifflement.
Premier séjour à Arkham, il s’y connaissait peu. Une démangeaison dans les orteils. L’infirmier le saisit par les épaules, le libéra de la cage et lui ôta cette espèce de masque-muselière qu’on lui avait collé sur le visage comme s’il allait mordre le vilain petit nez de ses aimables et dévoués aides-soignants.
Nonchalant, il se laissa mollement diriger sans faire d’histoire.
Il y avait une table, pour le moment vide, une chaise de chaque côté. En tête à tête donc. Quel dommage, on aurait pu faire un dîner aux chandelles.
Aucune vitre donnant sur le couloir, aucune caméra visible, aucune écoute audio. C’est donc la psychiatre qui devrait planquer un interrupteur dans son soutif en cas d’alarme ? Comme c’était vexant. Ah si, un petit câble serpentait dans un coin du plafond, et il y avait un petit bouton pour appeler à l’aide, tout près de la seconde porte. Adorable.
Le voici maintenant tout seul dans ce coquet confessionnal aux murs blancs. Les infirmiers fermèrent la porte derrière eux. Débarrassé de sa camisole de force, il en gardait néanmoins une jolie paire de menottes aux poignets.
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MessageSujet: Re: Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel).   Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel). Icon_minitimeLun 23 Nov - 20:45

Un…deux…trois…quatre…

Harleen Quinzel secoua la tête. Encore cette vieille manie. Elle remontait à quand déjà ? Elle ne savait plus. Elle s’efforça à penser « à voix haute », comme elle disait, en articulant ses pensées dans sa tête afin de se distraire pour s’empêcher de compter ses pas qui résonnaient dans un grand et monotone couloir d’Arkham.
Mais quel reflexe stupide… Il ne faut pas que je compte… Cela m’énerve encore plus…
Peine perdu, mué par un stupide automatisme son cerveau enregistrait toujours les claquement sonores provoqués par les escarpins d’Harleen dont la principale fonction était de lui faire gagner quelques malheureux mais précieux centimètres. Il ne lui restait plus qu’à ignorer son propre cerveau en espérant que son caprice lui passerait tout seul. La jeune femme se souvint que petite, elle utilisait ce stratagème, compter tout et n’importe quoi, pour tromper le temps quand elle le trouvait long. Ce système n’avait jamais été efficace. Ce système avait même l’effet contraire escompté. Mais elle avait continué, au cas où. On se sait jamais. Logique enfantine. Oxymore.

…trente trois…trente quatre…

Oui, en ce moment même la jeune Harleen trouvait le temps long. Elle marchait d’un pas tranquille vers les salles de consultations. Elle était sur le point de rencontrer celui-qui était sans aucun doute le psychopathe le plus dangereux de Gotham… Jusqu'à nouvel ordre. Oh ! Elle aurait aimé pouvoir se précipiter comme une gamine dans les couloirs de l’asile jusqu’à l’espèce de cagibi où les psychiatres d’Arkham étaient censés analyser leurs patients, avec le sien qui l’y attendait probablement déjà, malheureusement cela ne se faisait pas. Elle devait se contenir.

…cinquante huit…cinquante neuf…soixante…

Harleen sentait l’excitation s’emparer d’elle alors qu’elle avançait dans les dédales de couloirs de l’asile. Au bout de l’un d’entre eux, derrière une petite porte de rien du tout, l’attendait le Joker.
Le Joker. Un nom, ou plutôt un surnom, qui faisait trembler de peur toute la population de Gotham City. La jeune femme y comprit, bien qu’il lui fallût avouer qu’en ce qui la concernait il n’y avait pas que la peur qui la faisait trembler.
Harleen Quinzel, psychiatre officielle du Joker. Elle se le répéta plusieurs fois dans sa tête. Son travail allait consister à avoir des face-à-face quotidiens avec lui, elle allait devoir l’écouter, plonger en lui, être plus proche de lui que personne ne l’avait été. Elle, un bébé, à peine sorti du berceau que lui avaient constitués les bancs de l’université, allait être la psychiatre du Joker, fou psychopathe et sadique (peut-être même masochiste sur les bord ?) complètement dément et craint de tous. N’y avait-il pas de quoi être fière ?
La jeune femme s’en voulu immédiatement d’avoir eu une pensée pareille. Cet homme était un aliéné, un meurtrier. Elle devait être fière de faire son travail, mais pas s’enorgueillir du patient. Harleen se promit à elle-même de ne plus avoir ce genre de pensée malsaine. Peut-être, mais en attendant, la jeune blonde semblait avoir un démarche un peu plus sûre, un port de tête un peu plus droit, un regarde un peu plus haut. Mais ce n’est probablement qu’une impression.

…cent vingt deux il me semble… ou surement cent vingt quatre

Elle resserra sa prise sur ses dossiers, ou plutôt, les dossiers du Joker qu’elle serrait contre elle. Pas grand-chose en vérité : toutes les informations qu’elle avait pu rassembler sur lui, autant dire rien-du-tout. En attendant elle avait fait ses dossiers toute seule, comme une grande découpant tous le journaux qui lui étaient passés sous la main, copiant tous les programmes télévisés à son sujet... D’un autre côté elle ne voyait pas bien qui aurait pu l’aider, personne n’était plus avancé qu’elle dans ce domaine, sauf peut-être la police ou le Batman, mais ni l’une, ni l’autre n’avait du temps à perdre avec une gamine comme elle. Alors Harleen avait fait ce qu’elle avait toujours fait, elle s’était débrouillée. Le résultat était surtout un grand fatras de bouts de papiers désordonnés, mais étant donné le peu de temps qu’elle avait eu pour rassembler ce bazar, elle pouvait être plutôt fière d’elle. Elle avait lu et relu les articles, s’était repassé les bandes des dizaines de fois si bien qu’elle aurait presque pu réciter d’une traite tout le contenu de son dossier, mais malheureusement elle n’avait rien trouvé de très consistant, ni quoi que ce soit qui pourrait l’aider à savoir plus précisément devant qu’elle énergumène elle s’était elle-même catapultée. Elle s’était consolée en se disant que ce qu’elle avait rassemblé pourrait toujours l’aider à démarrer son premier entretien, et puis au moins… elle aurait la surprise. Et selon toute vraisemblance une surprise de taille, mais cela avait plutôt tendance à lui donner des sueurs froides et lui ôtait toute envie de se réjouir. Ce n’était pas le genre de surprise que l’on aimait à apprécier.

Elle sursauta lorsqu’elle s’aperçu qu’elle était arrivée devant sa salle de consultation. Déjà ? Finalement le temps était passé un peu trop vite. Tiens… Elle ne comptait plus. C’en était presque ironique. Son cœur battait à tout rompre, son esprit se vidait, se changeait en une masse toute blanche et nuageuse, laiteuse. Du lait et des nuages, c’eut été presque poétique si ce n’était pas un signe de panique chez la jeune femme.
Harley, ma grande, calme-toi. Tu fais ton boulot, comme d’habitude. Ce n’est qu’un patient parmi tant d’autres. Tu maitrises, tu es la meilleur, respires un coup et fonce !
Harleen poussa la porte, parfaitement calme, le visage fermé, les yeux un peu rêveurs peut-être. Elle referma la porte derrière elle et posa son regard bleu ciel sur le patient pour lequel elle était prête à se battre quelques jours plus tôt. Elle marqua un temps d’arrêt, la surprise agrandissant ses yeux en l’espace que quelques secondes à peine, avant qu’elle ne se reprenne.
Sans son maquillage il paraissait si… normal, presque démuni. Certes ses deux cicatrices aux coins des lèvres qui lui coupaient le visage en deux lui donnaient toujours un air patibulaire (bien que la jeune femme trouvât les regards qu’il lançait tout autour de lui bien plus inquiétants) mais celui qu’elle avait devant elle lui donnait l’impression d’être le Joker…sans l’être vraiment. Toute la ville l’avait élevé au rang d’un monstre légendaire et invincible, mais Harleen se retrouvait face à un homme.
La jeune psychiatre s’avança d’un pas qu’elle s’efforçait à rendre tranquille vers la table, pratiquement seul mobilier de la pièce, elle tira une chaise et s’assit.


- Bonjour… Joker.

L’appeler ainsi lui conféra une sensation de malaise. Joker, ce n’était pas vraiment un nom, et il avait forcément un… un vrai, malgré les dires de la police qui n’avait toujours pas réussi à l’identifier.
Maintenant qu’elle s’était approchée, Harleen fut frappée par sa jeunesse. Il n’avait même pas dix ans de plus qu’elle, elle en aurait mis sa main a couper. Elle resta un moment interdite, avec son maquillage dans lequel restait gravé de longues rides, souvenir des nombreuses expressions qu’il avait prises, il paraissait tellement plus âgé. Le plus grand génie du mal que Gotham ait jamais connu n’avait même pas la trentaine… combien étaient au courant ? La jeune femme baissa les yeux sur ses dossiers. Elle s’était attardée un peu trop longtemps dans la contemplation de son visage, Un visage qui était loin d’être désagréable à regarder…pour un peu qu’on ai rien contre les cicatrices, ne peut-elle s’empêcher de penser.
Faisant mine de s’affairer dans ses dossier (inutilement, elle les connaissait par cœur) elle se racla la gorge, provoquant un bruit abominable qui se répercuta dans toute la pièce (Dieu qu’elle détestait les salles qui résonnent, on y a l’impression que tout le poids de nos paroles nous retombe sur la tête), mais au moins sa voix ne serait plus rauque comme tout à l’heure.



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MessageSujet: Re: Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel).   Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel). Icon_minitimeDim 20 Déc - 18:32

Oh ! Comme elle est mignonne, on en mangerait. Naturellement, il l’entendit buter sur son appellation mais son sourire ne s’élargit absolument pas. Pire que son rire, son silence devait mettre mal à l’aise. Il grimaça et tenta d’esquisser un geste pour caresser ses cicatrices mais les menottes qui lui liaient les poignets lui empêcher ce type de mouvement pourtant vital. Relevant légèrement le menton il fit mine de découvrir son nom sur la plaque de la jeune femme.

-Bonjour docteur.

Il affichait une gène réelle et l’absence de ses attributs habituels semblait le freiner. Il détacha son attention de la jeune femme et leva les yeux aux cieux en frottant le coin de sa lèvre contre son épaule.

-Vous n’aimez pas mon nom ? Vous préféreriez m’appeler...voyons..., Joseph par exemple ? Que disent vos paperasses ?

Il inclina légèrement la tête sur le côté et un soupir déchirant souleva sa poitrine. Aussi sérieuse qu’elle voulait paraître, Harleen Quinzel était ridicule dans son uniforme blanc et elle dégageait plus de fébrilité que d’assurance. Il ne s’imaginait même pas avoir des discussions intelligentes avec elle mais en revanche il la sentait parfaite pour les projets qu’il avait la concernant. Somme toute plutôt jolie, pas bien grande, professionnelle et studieuse, en temps normal il aurait été plutôt vexé de voir son dossier placé entre des mains aussi jeunes mais un peu de sang neuf ne fait jamais de mal dira-t-on, pour ce coup-ci.

Ses cheveux encore gras collaient à ses tempes et une mèche balayait lestement son front. Il semblait que le pyjama orange collait parfaitement avec sa carrure. Mais pire que la couleur immonde, il n’aimait pas cette uniformité. Enfin, il ne comptait pas laisser son costume se faire de la poussière trop longtemps au fond d’une cave.

Pas très organisée avec ça, il la vit farfouiller dans les décombres de documents centré essentiellement sur sa personne. Il y avait de quoi lire mais nul n’était sans savoir que tous ses papiers ne menaient à rien. Pourquoi se rattacher à autant de choses volatiles ? Même pas assez d’imagination pour lui coller une identité, comme c’est charmant. On ne pouvait pas reprocher aux enquêteurs d’être mauvais joueurs en tout cas. Nada, des clous, du vent, la belle affaire !


-Rien, ils ne disent rien, évidemment.

En plus de ça, il devait avoir affreusement déçu la petite demoiselle avec sa tête démaquillée. Là-dessus peut-être s’entendraient-ils tout de suite.

-Tellement rien que j’ai bien envie de leur rendre la monnaie de leur pièce, vous ne croyez pas ?
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MessageSujet: Re: Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel).   Call me Mister J' (Harleen Quin...nzel). Icon_minitimeJeu 14 Jan - 2:03

Le Joker ne semblait pas tellement pressé de répondre à la jeune psychiatre, ou pourrait même dire sans exagération qu’il prit tout son temps, se délectant à l’idée de faire durer le silence pesant de la pièce. Elle le regarda sans sourciller s’agiter sur sa chaise. Il fini par abandonner, les mouvements entravés par les menottes, indispensables selon les gardiens ; La jeune femme ne pu s’empêcher de penser que si son patient avait, à un moment ou à un autre, l’intention d’en finir avec elle, il y arriverait sans problème, menottes ou pas menottes.
Il fini néanmoins par répondre à son salut, quelque chose semblait cependant le contrarier. Mais qui ne le serait pas à l’idée de devoir finir sa vie à croupir dans un endroit ou étaient rassemblés tous les aliénés de a ville et de ses alentours ?
Ayant remarqué la gène d’Harleen à la prononciation de son surnom, sa langue s’agita soudain pour sortir une série de questions aussi cyniques les unes que les autres.
La jeune femme ne dit rien, mais n’en pensait pas moins. Les joutes verbales commençaient dès leur première séance. Il était évident que son nouveau patient ne lui laisserait aucun répit… mais cela allait s’annoncer également très intéressant.
Décidant un moment d’entrer dans son jeu, elle répondit distraitement avec un petit sourire non dissimulé :


- Joseph ? Non cela ne vous va pas du tout.

S’attachant au détail elle ajouta :

- J’imagine que le fait que ce prénom commence pas la lettre « j » n’est pas une coïncidence. Vous semblez attaché à cette lettre. Pourquoi ?

Le criminel en face d’elle se comportait de façon aussi nonchalante qu’insolente. Tout dans son attitude et ses mimiques respiraient l’ennui. Elle distingua autre chose dans ses prunelles alors qu’il la détaillait, mais ne su dire quoi. C’était assez inquiétant, mais tout dans cette icône de la psychopathie incarnée avait de quoi inquiéter n’importe qui en ville… et ailleurs.
A la façon dont don patient s’adressait à elle, elle devina sans mal qu’il ne la portait pas bien haut dans son estime. Cela ne la découragea pas le moins du monde, d’ailleurs c’était plutôt du cas contraire dont elle aurait dû s’inquiéter.
Elle posa la main sur le lecteur cassettes que quelqu’un avait gentiment posé là afin de garder une trace de leurs sessions, procédure habituelle à Arkham. Une cassette vierge prévue à cet effet se trouvait déjà à l’intérieur.
La jeune femme était d’ailleurs sur le point de commencer la « vraie » séance quand Le Joker ajouta quelque chose qui l’interpella. Toute son attention revint vers son patient, lui, semblait attendre quelque chose. Elle arqua un sourcil interrogateur :


- Que voulez-vous dire par « leur rendre la monnaie de leur pièce ?

Avec un claquement sec elle referma le dossier qui était de toute façon, parfaitement inutile, son patient lui-même l’ayant remarqué (et l'ayant fait remarquer), et reporta son attention sur le pauvre matériel dont elle disposait pour enregistrer sa séance.
Elle attira le boitier vers elle de manière à pourvoir atteindre les boutons, attendant toujours une réponse. Pour le moment le début de la session officielle attendrait un peu même si elle était bien disposée à la faire commencer tôt ou tard.
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