Une petite promenade de santé? (Dee & Dee)

Dee Tweedle sortit discrètement du bâtiment, échapant à la surveillance. Accompagnée de sa soeur, elle avança doucement dans le parc "décoré" de banc un caoutchouc. Dee s'étala sur le banc gris - qui au paravant devait être blanc - en face d'un autre complètement noirci. Elle sortait du refectoire, où Freddy avait juste tenté de les tuer, elle et sa soeur Dee, avec sa cuillère en plastique et la fourchette de l'une; les gardes l'envoyèrent alors dans sa charmante cellule, pendant que les deux jumelles se moquait du p'tit Freddy Krueger.

Miss Tweedle s'aassit d'une façon très bizarre, en boule, adossée contre les banc, le pied gauche sur le genou droit, et le genou gauche contre le front! Son pyjamas, indentique à celui de sa soeur manquait de craquer, sous la figure faite par celle quile portait-autrement dit, Dee (Oui, je sais, c'est un jeu de mot pourri xD). Puis elle passa sa jambe derrière la nuque,laissant tomber son chausson. Elle observait le ciel, quand elle entendit un bruit de pas dans les graviers, se rapprocher, d'une démarche un peu ziguezagante. Le médecin psychiatre Quinzel faisait sa promenade digestive au milieu du parc. Entre les arbres morts et le batiment aussi sale que les bancs, qui ne ressemblait pas vraiment à grand chose. Dee était persuadée qu'il ne redécorait que les bureaux du directeur et la salle utilisée seulement à dix heures, la salle où se trouve la machine à café! Bon, dans tout les cas et toutes les propositions, jamais sa cellule ne serait refaite!

Harleen avançait d'avantage, Dee l'appela avec une phrase dans ce goût:

"Miss Quinzel? Vous auriez pas un jeu ou je ne sais quoi pour nous occuper?"

Dee se réinstalla sur correctement sur le banc, invitant le psychiâtre à venir les voir, elle et sa soeur^^. Elle hocha la tête, s'appuyant sur sa main.

Spoiler:

Dee était avec sa sœur sans gardes, toujours avec cette tenue orange toute moche et toute pourrie qui sentait tout le temps la transpiration, elles étaient parties discrètement après avoir échappé a Freddy qui voulait leur arracher les yeux avec une cuillère et les égorger avec une fourchette, il fut emmené en cellule juste au moment où il commençait a y avoir de l’action, quel dommage, ça n’empêcha pas les Dee Twins de se moquer de lui.
Ainsi, elles arrivèrent toutes les deux, sans surveillance, dans le seul et unique parc de tout Arkham. Il ressemblait plus vaguement a un carré d’herbe avec des banc tout pourris. Sa sœur s’allongea sur un banc gris qui devait être le plus propre du lieu où elles se trouvaient . Dee n’osa pas s’assoir, elle n’en avait pas envie. Elle aurait voulue être dans un vrai parc, en ville, où elle aurait pu sauter et courir avec sa sœur en faisant les folles. Une voix la fit sortir de son rêve :

"Miss Quinzel? Vous auriez pas un jeu ou je ne sais quoi pour nous occuper?"

Dee reconnu la voix de sa sœur mais elle ne se préoccupait pas de ça. Son attention fut attirée par une silhouette qui déambulait dans le parc. Dee la reconnu aussitôt et repris les paroles de sa chère sœur :

« C’est vrai, on s’ennui a mourir ici, vous n’auriez pas quelque chose qui pourrait nous préoccuper ? »

Elle ne s’empressa même pas de s’assoir au cotés de sa sœur en la voyant inviter mademoiselle Harleen Quinzel. Elle préféra rester debout, a contempler le minuscule parc nul entouré de quatre murs gris et tout aussi moche que l’espace de verdure.

Harleen se promenait sans but ni direction précise, mais prendre l’air lui faisait du bien, même si le décor du jardin de l’asile était plutôt glauque, mais c’était mieux que rien… Elle avait fini par se perdre dans ses pensées, comme toujours quand elle était seule, quand une voix assez enfantine lui fit refaire surface. Elle leva les yeux de ses pieds (une autre de ses manies, regarder le sol quand elle marchait) et aperçu une des Dee Twins (mais elle n’aurait su dire laquelle) dans une position on ne pouvait plus… originale. Une voix ressemblant fortement à la première vint renchérir sur l’affirmation de la petite, a savoir qu’elles s’ennuyaient à mourir, et ça la psychiatre pouvait le comprendre. Elle tourna la tête en direction de la seconde voix (elle n’avait pu dire que c’était une autre voix uniquement parce qu’elle ne venait pas du même endroit, sinon elle n’aurait jamais pu faire la différence) et vit la deuxième Dee. Cela ne l’étonna pas le moins du monde, les deux jeunes filles étaient réputées pour être inséparables, et c’était toujours des cris et des hurlements quand il s’agissait de les faire rentrer chacune dans leur cellule le soir (pour un peu on en plaindrait les gardiens). Bien qu’Harleen ne soit pas la psychiatre des deux petites, elle avait entendu parler de leur cas, et pour être franche, elle les plaignait.

Il était vrai qu’elles avaient tendance a réagir violemment, à être particulièrement susceptibles, et avoir un goût du risque assez prononcer en cherchant à déclencher des bagarres a tout bout de champs par des remarques acerbes et malvenues, mais elle n’en restaient pas moins des enfants d’à peine plus de 13 ans, et les enfermer dans un asile tel qu’Arkham aussi jeunes semblait un peu exagéré. Harleen aurait presque employé le mot inhumain… si elle avait osé.

La jeune médecin adressa un petit sourire aux deux jeunes filles avant de s’approcher d’elles de quelques pas. Elle ne savait pas si elle avait raison ou tord, mais toujours est-il qu’elle ne craignait pas les deux fillettes. Justement, elle n’arrivait à les voir autrement que comme deux enfants, certes deux enfants à problèmes et un peu perdues, mais deux enfants tout de même.

- Un jeu ? Quel genre de jeu ?

La demoiselle Quinzel était bien sûr au courant du règlement qui stipulait qu’on était pas censé parler aux malades sauf en consultation et certaines occasions spéciales (et ce n’était pas le cas, ni de l’un, ni de l’autre présentement) et encore moins aux patients qui n’étaient pas les siens, mais, bah après tout il n’y avait pas d’espion caché derrière les arbres ou les rares buissons du parc, et Harleen se disait que discuter avec quelqu’un d’autre que les cinglés (n’ayons pas peur des mots) peuplant Arkham, ou leur consultant leur aurait surement une influence bénéfique… Pourquoi ne pas essayer ?

Spoiler:

La gamine se redressa, et se tourna vers Harleen. Elle réfléchi un instant, regardant vers le haut. Dee ramena ses genoux vers leva le visage pour mieux voir la psychiatre et lui fit un sourire en fronçant les sourcils. Le célèbre sourire de psychopathe ! Dee Tweedle pris le temps de se craquer les doigts, avant de s’approcher de miss Quinzel.

« Un jeu de patience et de stratégie ? »

Dee secoua la tête. Non, ce n’étais pas de la stratégie qu’il lui fallait. Elle regarda sa sœur du coin de l’œil et dit :

« Et un jeu d’équilibre, où il faudrait être patient et avoir de la stratégie ? Vous auriez ça ? »

La jeune fille regarda le médecin psychiatre d’un air de bouffonne, mais tout en ayant l’air un brin sérieuse. Dee gâcha le silence trop silencieux en hurlant « Aaaah ! » répétitifs, qui cette fois-ci n’était pas du fait exprès, mais on ignorait pourquoi. Le poison de Jonathan Cane aurait pu être la cause de vision, or, tout son matériel n’avait rien à faire dehors, mais plutôt dans un placard de l’asile. La jumelle en question se ré assit sur le banc moisi, comme s’il ne s’était rien passé. Peut-être que la seringue de l’infirmière avait fait son effet. Dee le savait qu’elle venait d’hurler, mais n’avait aucunement envie de développer le pourquoi du comment de cette réaction.

« Donc, vous n’auriez pas ça ? »

Spoiler: