Repas en famille

Lowel se maquillait toujours de crayon et rouge a lèvre noir, ce qui était devenu chez elle un moyen de rester elle-même. Aujourd'hui pour la 1er fois depuis des années, elle se sentait tellement nu, tellement vulnérable dans cet habit orange.

Cet sensation fut accentuée quand elle franchit les portes du réfectoire... Les murs craquelés, une lumière des plus sombre dût au petit nombre de fenêtres et d'ampoules accroché au plafond noirci par le temps.
Ici, tout le monde était pareils...tous habillé de la même façon. Impossible de retrouver quelqu'un dans cette endroit! Seul les gardes sortaient du lot avec leurs uniformes a effigie de l'asile.
Malgré son visage familier, démaquillé et sa ressemblance avec n'importe quel autre pensionnaire, elle avait l'étrange sensation que tout le monde la fixé, la déshabillée du regard, comme un étrangère en terre hostile.
Elle fit mine de s'en moqué, et avec toute la dignité possible, elle choisit une place sans même regardait qui était a coter d'elle.
Même si elle faisait semblant d'ignorer les personnes qui la fixées, elle se sentait que les regards se faisait de plus en plus persistant, de plus en plus gênant.
Elle sentit la pression au dessus de sa tête, la faisant courber le dos et elle cacha son visage avec ses mains encore noirci par le vernis qui commençait a s'écaillait.
Elle se rendit compte alors a quelle point ce geste la faisait ressortir de tout ces gens qui mangeait paisiblement et qui la regardait avec instance.
Pour pensait a autre chose elle regardât son assiette, pensant qu'après un bon repas elle pourrait rentrait très vite dans sa cellule.
Elle qui avait l'habitude d'être choyer, lorsqu'elle vit son assiette, elle eut une envi de vomir, et après s'être demander comment elle allait bien pouvoir avalé cette mixture qui ne donnait pas du tout confiance aux cuisiniers, elle voulut prendre sa cuillère mais si elle enlevait sa main, elle n'allait plus être caché de tout ces gens qui la déstabilisait.

Elle tourna d'un coté la tête puis de l'autre comme pour sonder les environs. Peut-être qu'elle ce faisaient des idées, peut-être qu'ils veulent simplement lui parlait? Elle vit alors les gardes qui l'a regardait d'un air suspect, et des patient qui la fixait plus méchamment! S'était officiel elle se sentait mal a l'aise (chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps). Elle voulut savoir a coté de qui elle était, mais elle voyait dans son champs de vision qu'il avait la tête tourner vers elle.
Elle sentit alors quelqu'un arrivé. Elle se remit droite et essaya de mettre une bouché de l'horreur que contenait son assiette dans la bouche, pour éviter d'avoir l'air trop suspecte. Ce qui était déjà trop tard d'ailleurs.

(Désolé pour les commencement, je n'ai pas vraiment d'imagination ^^")

Lorsque l’on est un dangereux criminel, hors de question d’espérer échapper à la surveillance des gardes qui vous observent 24H/24H. Sauf pour prendre votre douche. Bien que pour certaines détenues il leur soit difficile de se contenir. Mais ils n’en avaient pas le droit et à moins de vouloir se prendre un grand coup dans le visage, n’oublions pas que même si les criminels sont attachés, ligotés, camisolés pour certains, peu acceptaient de se faire voir dans le plus simple attirail, et beaucoup avaient des manières particulièrement violentes pour contre-attaquer face à ces intrusions fort déplaisantes. Néanmoins les douches n’étaient pas ce qui attiraient la plupart des gens dans le réfectoire, mais plutôt la nourriture, ce qui semblait d’ailleurs plus vraisemblable. Et bien que les aliments soient très mauvais, une personne, une seule, pouvait se vanter de pouvoir la manger sans tomber dans les vapes pendant des semaines à cause de mots de ventres terribles. Son organisme avait depuis longtemps saisi le truc, et ce n’était pas quelques bouts de légumes bouillis dégoûtants qui allaient lui faire lâcher ses envies de fuite…

La personne en question pénétra d’ailleurs dans la salle, son pyjama orange lui allant fort bien, moulant son corps superbement sculpté alors qu’il était censé la rendre pareille que tout le monde. Néanmoins, personne ne leva les yeux vers la rouquine à la peau verte et aux longs cheveux roux qui venait manger. Elle n’aimait pas qu’on la détaille sous tous les angles sans son accord, mais, que l’on ne remarque même pas son entrée alors qu’elle allait tous les réduire à l’état de petits chiots jappant sur le sol pour bénéficier d’un avantage venant de sa part, c’était inacceptable. La détenue plissa les yeux pour détecter une éventuelle trace d’une personne qui aurait était le grain de sable dans le moteur qui la faisait habituellement se faire aduler, et elle la trouva en la personne d’une charmante brune qui regardait plus attentivement son assiette, se demandant si elle n’allait sans doute pas mourir à cause de ces choses là. Un sourire naquit sur le visage d’Ivy, fleurissant à sur ses lèvres parfaites d’une manière intimidante pour la brune qui se contentait d’essayer d’échapper aux regards des gens. Avançant de sa démarche, admettons le, ou le déhanchement parfait attirait volontiers les regards qui passaient sur son dos, et plus bas… La rouquine gagna la table de la jeune fille, prenant au passage un plateau avec un plat de légumes, respectant ses vœux qui lui interdisaient de manger de la viande. Aliment dont l’aspect la dégoutait, qui aurait eu l’idée de manger un truc aussi filandreux qui ne fondait absolument pas sous la langue à la manière des blocs de bétons, alors qu’on avait quelques légumes fort appétissants sous la main ? Personne qui eut fait un stage chez l’empoisonneuse.

Poison Ivy s’assit devant la pauvre fille qui était un peu perdue sans doute, et chassant une mèche de devant ses yeux elle passa sa langue sur ses lèvres, avant de parler, remarquant au moment où elle s’exprimait que, comme elle, la détenue n’avait pas le droit à la fourchette et à la cuillère.

-Nouvelle ?

Lowel avait entendu les pas de l'Empoisonneuse venir vers elle, mais rien au monde elle n'aurait penser qu'elle viendrait lui parler!
La fameuse Pamela Isley... Lowel la sculpta de haut en bas avec un regard plutôt admiratif. Qui ne le serait pas? Ses long cheveux roux qui ondulait parfaitement donnait la sensation qu'ils étaient animés d'une volonté propre lorsqu'elle les repoussait en arrière, son visage si doux mais à la fois si dur, son corps si bien formé, alors que le pyjama de Lowel était visiblement bien trop grand pour elle, le sien lui allait tellement bien, ne diminuant pas sa beauté enchanteresse et balançant ses hanche de façon rythmique faisant croire qu'elle dansait a chacune de ses foulées!
Pour sûr, pour être belle, elle était belle. Il y avait de quoi en être jalouse!
La question de Ivy, lui donna la réponse qu'elle cherchait. Son premier repas ici serait la cause de tout ces regards si gênant... Lowel referma alors son visage à toute émotions, ne laissant que la neutralité parcourir ses yeux bleus.

"Oui... elle baissa les yeux et une timidité frappa le visage de Lowel ... Je...je ne suis arrivé qu'hier..."
Ces bégaiements, cette timidité, Lowel était fière d'elle. Tout ces gestes était calculés, ne laissant rien au hasard, ni ses paroles, ni l'expression de son visage, ni même ses actions les plus anodines. Tout était fait dans un but bien précis... C'était une manie chez Lowel, de calculé tout ces fait et gestes, elle ne voulait pas faire tombé son masque tout de suite. Elle se demandait même si sa chère voisine de table avait remarquait ce jeu tout au plus amusant...

"Vous êtes...heu...Pamela Isley? C'est bien sa?"
Lowel savait pertinemment qui était cette rouquine devant elle, mais il fallait engager la conversation, éviter de ne trop laisser de blanc. Ce serait d'un ennui...
Lowel sentit une sorte de tension... Elle pensait qu'Ivy lui voulait quelque chose...qu'elle ne faisait pas la conversation simplement pour faire connaissance, ou qu'elle avait découvert sa petite comédie.
Elle attendit alors la réponse de son interlocutrice en fixant ce bouillon qui ressemblait à tout sauf à de la nourriture, sentant les regards derrière elle s'intensifier avec la présence de Pamela.

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