Arkham Asylum
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Arkham Asylum

A l'écart d'une cité corrompue jusqu'à l'os, les plus grands et les pires criminels de Gotham City, triés sur le volet, hantent les corridors de l'hôpital psychiatrique le mieux gardé d'Amérique.
 
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 You look like a man who takes himself too seriously

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Jonathan Crane
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MessageSujet: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeDim 8 Nov - 5:41

You want my opinion?
You need to lighten up...




[ Privé ]




Jonathan avait toujours été fasciné par l’esprit humain. Il était tellement facile de manipuler les autres, quand on connaissait leur manière de penser, comment fonctionnait leur cerveau. Si le jeune Irlandais avait choisit de faire des études en psychologie c’était peut être à la base, pour faire comme tout les bons gentils psychologues: aider les autres , à améliorer ou encore à maintenir le bien être ou la santé psychique des personnes dans le besoin, ; favoriser leur intégration sociale. Pourtant, au final, les « gens bien » se ressemblaient tous… Et le petit docteur en psychologie les trouvaient tellement ... ennuyeux… Ces pauvres gens étaient en réalité tous bien rangés dans leur petite vie douillette et confortable, malgré quelques petits écarts de temps à autres -qui se révèlaient être plutôt rare-… Et ça, ce n’était pas intéressant, pas du tout… Alors que dans l’asile d’Arkham, les –véritables- esprits tordu et fantasques n’attendaient qu’à être étudiés par le petit psy qu’il était… Jonathan c’était donc plus intéressé à la psychiatrie. Et, ne s’occupant que de son travail, il avait délaissé sa vie sociale qui n’était déjà pas bien haute à la base, ne parlant qu’à ses collègues de travails, même si généralement ce n’était que par obligation, ou pour répondre sèchement à quelques questions banales. Il était jeune, et ces collègues ne le voyait pas d’un très bon œil… Mais il avait rapidement monté dans l’estime du directeur puisqu’il se retrouva à le remplacer au bout de longues années à s’acharner sur ce qu’il trouvait être un fabuleux métier. Bien sur, à écouter tout les jours des fous, on commence à son tour à sombrer dans la folie, doucement, sans sens rendre compte… Le docteur Crane avait ainsi développé quelques symptômes alarmants…

Jonathan avait entendu parlé d’un jeune prodige, une jeune femme venu du Texas qui c’était elle aussi tournée vers la psychologie, et avait fait de brillantes études. Elle était toute jeune, et aurait put s’ouvrir son propre cabinet, ou assister à un psychologue, pourtant, elle c’était tourné vers l’asile d’Arkham, ou elle avait été admise, à bras ouvert, évidemment… Quel heureux hasard… Deux petits génies réunis dans le même asile… Certes, l’un avait mal tourné... mais ce n’était qu’un petit détail… L’ancien directeur n’avait pas encore aperçut la jeune femme (il fallait dire qu’il se baladait rarement dans cette maison de fou à la quête d’une psychiatre) et espérait bien la rencontrer un jour…Ce jour était proche apparemment…

Jonathan Crane était assis dans une des salles de consultations. Le jeune homme connaissait bien cette salle… Sauf qu’habituellement, il était de l’autre côté de ce "bureau", et c’était lui qui posait les questions… Là, il attendait patiemment qu’un petit psy de l’asile pousse la porte de la salle et vienne s’assoir de l’autre côté de la petite table, un des seuls meubles de la pièce, et ensuite essayerais d'entretenir un long dialogue lassant et monotone. L’ancien psychiatre, rien qu’à cette pensée des plus "palpitantes" poussa un profond soupire. L’idée de perdre son temps de la sorte ne lui plaisait pas vraiment… Quoi qu’à Arkham de toute manière…il perdait forcément son temps…

Les mains croisés sur les genoux, droit comme un I et le menton relevé, l’épouvantail avait de nouveau laissé place à un sourire sarcastique sur le visage (qui le quittait de toute manière rarement), il avait bien l’intention d’exaspérer au possible le pauvre homme qui serait chargé de lui, lui donner un peu de fil à retordre…



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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeLun 9 Nov - 5:23

Harleen s’accorda un moment de réflexion avant d’entrer dans son bureau. Elle s’adossa au mur a coté de la porte et soupira. Le directeur avait, bien entendu, constaté les bons résultats que la jeune Quinzel obtenait avec ses patients (qui n’avaient étés jusque là que des cas plutôt banals si on comparait à ceux qui allaient lui être confiés par la suite) et avait donc décidé (en attendant que le Joker daigne enfin franchir la porte de son établissement) de lui confier un cas « un peu plus délicat », selon ses propres termes. D’humeur sympathique, il lui avait accordé de n’avoir à étudier que ce cas là. Ses autres malades seraient confiés à ses collègues.
Harleen Quinzel allait enfin rencontré Jonathan Crane.
Peut-être à l’endroit ou elle l’avait imaginé, mais surement pas de cette façon… Mais le résultat était là, elle allait être la psychiatre personnelle du psychiatre qu’elle avait admiré tout le long de son parcours étudiant. Ironie du sort ou mauvaise blague… Harleen n’arrivait pas à se décider.
Bien, il était temps d’entrer dans ce maudit bureau. Il n’était pas bon qu’un patient reste seul a attendre trop longtemps. Elle réajusta ses lunettes sur son nez, défroissa ses vêtements (bien que fou à présent, il avait été son idole, autant être présentable) et repris le dossier de l’ex-docteur Crane entre ses mains moites. Après s’être éclaircie une dernière fois la gorge, elle tourna la poignée de la porte.
Elle jeta un coup d’œil vers son patient sans trop s’attarder et se dirigea vers le bureau dont elle tira la chaise. Le rapide regard qu’elle lui avait lancé lui avait déjà permis de remarquer cet air narquois qui flottait sur son visage ainsi que le stoïcisme inébranlable dont il semblait faire preuve, et qui avait déstabilisé bien plus d’un de ses anciens médecins. Il faut dire qu’il avait été lui-même un psychiatre très doué, il connaissait tous les « trucs » du métier.
Cela eut le don de l’intimider encore plus qu’elle ne l’était déjà, mais elle n’en laissa rien paraitre. Elle était le médecin, et lui, le patient. Harleen tentait brièvement de se raisonner avant de relever les yeux.
Elle planta son regard dans les yeux bleus de son nouveau malade attitré, presque avec défi
:

-Bonjour Crane. Je suis Harleen Quinzel, votre nouveau médecin.

La pression dans la poitrine de la jeune femme diminua quelque peu. Elle était contente d’elle, sa voix n’avait pas tremblé. Il était vrai qu’elle avait été un peu plus aigue qu’en temps normal, mais cela, Jonathan Crane ne pouvait pas le soupçonner puisqu’il ne l’avait jamais vu auparavant… En tout cas elle l’espérait.
Elle le regarda un peu plus en détail. Il était plus petit qu’elle ne l’avait imaginé. Mais il compensait largement ces centimètres par l’assurance hautaine qui dégageait de son attitude. La jeune psychiatre de dit que c’était sûrement une des raisons pour lesquelles elle s’était méprise. Même dans son détonant uniforme rouge il restait intimidant. Harleen se demanda un instant si elle serait capable de s’occuper d’un morceau pareil, puis décida de prendre cela comme un entrainement…Mieux ! Un défi. L’ombre d’un sourire passa le temps d’un battement de cils sur les lèvres de la jeune blonde. Elle adorait son boulot.


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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeLun 9 Nov - 6:34

Jonathan Crane était en pleine réflexion, gardant sur son visage un air imperturbable et impassible, quand la porte de la petite cellule s’ouvrit devant lui, laissant apparaître un petite et jolie jeune femme aux cheveux blonds tirés en un chignon serré. Ses yeux bleus étaient cachés par une paire de lunettes rectangulaires plutôt discrète dans des vêtements classiques lui donnant un aire assez stricte, et la grandissant probablement de quelques années. Jonathan la détaillait ; le visage fermé à toute émotion. Il n’avait pas bougé d’un pouce quand la jeune femme était rentrée.

Sa psychiatre vint tirer la seule chaise libre de la pièce vers elle pour s’assoir à la petite table qui la séparait de l’ex-docteur évitant soigneusement de croiser le regard de ce dernier. La psychologue à l’allure peu imposante (du moins pour Crane) tenait fermement le dossier de Jonathan entre ses mains. Le silence était pesant dans la pièce : on entendait simplement la respiration calme et lente des deux psychiatres (dont un avait été remis de ses fonctions, certes…). La jeune femme se redressa enfin pour se présenté à son patient d’une voix presque provocante.

L’épouvantail se contenta de la fixer dans les yeux pendant quelques seconde pesante, faisant durer un silence étouffant et oppressant. Un sourire en coin, narquois et railleur se dessina sur son visage et finit par répondre brièvement à la dénommée Harleen Quinzel, n’encourageant pas vraiment la conversation, avec ses aires ironiques et hautains.



-Enchantée Miss Quinzel.


Il ne quittait pas des yeux le regard assuré de la jolie blonde (qui, certes, ne se mettait pas beaucoup en valeur dans ses vêtements sobres…quoi que lui non plus ne semblait pas au mieux dans son pyjama rouge criard). Harleen Quinzel, le petit génie entrée tout récemment à Arkham, si il ne se trompait pas. Et cette dernière s’occupait déjà d’un cas comme lui ? Elle méritait bien quelques félicitations…qu’il ne lui donnerait pas évidemment.



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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeLun 9 Nov - 22:20

L’ex-directeur d’Arkham était resté de marbre jusqu'à maintenant. Pas une seule émotion n’avait effleuré le visage anguleux du jeune homme. Harleen ne pu s’empêcher de s’étonner, presque admirative devant tant de détachement et de calme. Même elle, malgré tous les efforts qu’elle avait fourni pour y parvenir ne savait pas aussi bien masquer ses émotions. Et pourtant ses progrès avaient été indéniables, elle avait toujours été une fille vive et turbulente, un profil qui ne correspondait pas avec ses ambitions dans le domaine de la psychologie, elle avait dû apprendre à s’adapter….
Jonathan Crane finit tout de même pas saluer sa nouvelle psychiatre sur un ton aussi glacial que son attitude. Harleen baissa les yeux sur ses dossiers. Bien. Au moins, il avait répondu, c’était plutôt bon signe…non ?
La jeune femme fit mine de trier quelques feuilles puis se créa un masque souriant avant de relever la tête vers son patient. Elle le détailla quelques instant de ses yeux bleus puis dit sur un ton presque amical.


-Bien, je ne vais pas vous ennuyer avec tout le jargon psychiatrique, je pense que vous le connaissez bien mieux que moi. Je ne vous apprendrais rien.

Elle avait décidé de ne pas se laisser intimider par son air hautain, ni par sa carrière et sa réputation qu’elle trouvait bien plus intéressantes et méritantes que la sienne…excepté sur la fin bien entendu.
Harleen se racla un nouvelle fois la gorge et s’installa plus confortablement, ou en tout cas autant qu’elle le pouvait sur ces petites chaises de l’asile qui étaient tout sauf confortables. Elle croisa bras et jambes et continua, portant toujours son masque amical :


-Alors ? Comment se passe votre séjour à Arkham ? C’est votre… elle fit mine de fouiller un peu dans ses dossiers, troisième c’est ça ?

Elle se rassit au fond de sa chaise, son sourire toujours présent sur le visage. Elle cherchait surtout à démarrer une conversation, pour une première séance ce serait déjà une bonne chose qu’elle y parvienne, selon elle.
Une jeune psychiatre surdouée fixait de ses yeux bleus cachés derrière des lunettes rectangulaire les yeux tout aussi bleus et tout aussi cachés derrière des lunettes tout aussi rectangles un ex-docteur en psychiatrie de renom. La scène avait quelque chose d’irréel, et de presque comique.


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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeMar 10 Nov - 6:41

Alors que l’ancien psychologue continuait à fixer la jeune femme avec son sourire hypocrite et narquois, alors que celle-ci fouillait dans son dossier, triant un peu de paperasse tout en souriant paisiblement, puis elle se redressa légèrement, observant Jonathan qui ne bougeait toujours pas. Son sourire continuait de flotter sur son visage, alors qu’elle continuait la « conversation » sur un ton cordial et engageant.

Sa remarque étira un peu plus le sourire du jeune irlandais, qui rajusta ses lunettes sur son nez, baissant légèrement les yeux et rectifia sa position. La jeune femme continua, posant des questions on ne pouvait plus basique, cherchant probablement à « discuter » un peu… Surement pour mieux se connaître.

L’ex-psychiatre se redressa sur sa chaise, et posa ses avants bras sur la table, se rapprochant de quelques centimètres d’Harleen, sans quitter son sourire des plus désagréable qu’il offrait avec un plaisir non dissimulé, au (largement) plus du trois quart des personnes qu’il côtoyait. Après un très court silence, ou Harley se réinstalla, cherchant certainement une position plus agréable sur sa chaise (ce qui était peine perdu), l’épouvantail répondit sur un ton ironique, ses paroles ponctuées par son accent irlandais.



- Oui c’est bien ça miss Quinzel.


L’ancien docteur marqua une pause ou il se réinstalla au fond de son siège, reprenant sa posture de départ. Il fit mine de réfléchir à la première question que lui avait posée la jeune femme… Arkham ? Il fallait avouer que Jonathan Crane avait vécut des jours meilleurs, et qu’il haïssait cet endroit…quand c’était lui qui portait la camisole bien sur. Sinon, lorsqu’il y travaillait, c’était un véritable plaisir… Jonathan continua, moqueur et doucâtre:


- Il se passe comme se passe un séjour dans une maison d’aliéné comme celle d’Arkham… On s’y ennui, les journées sont longues et se ressemblent… Sa laisse le temps de réfléchir à un plan pour s’enfuir. Ah oui, de temps en temps la camisole…


Son expression mielleuse et provocante ne le lâchait plus. La situation avait prit une tournure loufoque et elle avait plutôt tendance à amuser l’irlandais aux yeux bleu qui ne lâchait plus la petite blonde qui lui faisait face. Il ne le montrait évidement pas, gardant une assurance irritante au possible.




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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeMer 11 Nov - 9:03

Harleen cessa de s’agiter sur sa chaise. De toute manière, elle avait beau changer de position cela restait toujours inconfortable. Et son patient semblait tout aussi indisposé qu’elle à en juger par la façon dont il gesticulait. Mais contrairement à la jeune femme, il en imposait toujours par son comportement hautain et les regards glacials qu’il lui lançait, un grand sourire hypocrite plaqué sur le visage.
Un silence pesant s’était installé. Harleen fut presque étonnée quand l’ex-Docteur Crane répondit a ses questions. Il est vrai que vu son comportement, elle s’était plutôt attendu à être royalement ignorée par celui qui aurait pu être son collègue…s’il n’était pas passé « de l’autre côté de la barrière » .

Toute sa réponse transpirait de sous-entendu railleurs et il arborait une sorte de rictus moqueur et ironique. La jeune psychiatre n’y prêta même pas attention, se contentant de le fixer d’un air neutre. Elle était bien consciente que ses questions n’avaient pas été des plus intelligentes mais la demoiselle Quinzel cherchait juste à instaurer un dialogue…dans un premier temps. Elle était d’ailleurs plutôt satisfaite puisque jusqu'à maintenant cela réussissait plutôt bien.
Harleen émis un petit rire à la réponse de sont nouveau patient. Il était vrai que Crane maniait très bien le sarcasme, cela faisait même quelques temps qu’il avait dû passer maître dans cette discipline.
Elle planta ses yeux dans les siens et rétorqua après avoir remonté ses lunettes le long de son nez
:

-Je me doutais bien que vous n’alliez pas me décrire Arkham comme un camp de vacances, Monsieur Crane.

Harleen continua a sourire. Elle décroisa les bras et s’appuya à son tour sur la table, rapprochant ainsi son visage de son ainé en psychiatrie. La jeune femme ne souhaitait pas se lancer dans un coucours d’hypocrisie et d’invectives acerbes l’un envers l’autre, de toute manière elle était sûre qu’elle n’y gagnerait pas. Cherchant à instaurer une atmosphère amicale, elle ajouta d’un ton plus doux :

-En fait… j’étais curieuse de savoir ce que vous faites à Gotham quand vous réussissez à vous échapper. J’ose imaginer que vous n’êtes pas qu’un banal trafiquant de drogue…

Harleen aurait peut-être pu dire les choses de façon plus délicates, « prendre des gants » comme on dit, mais la jeune femme avait dans l’intuition que ce n’était pas vraiment le genre de son patient que d’aimer à ce qu’on tourne autour du pot pendant des heures et ce malgré son apparence d’homme distingué et propre sur lui. Elle sentait que cela l’agacerait plus qu’autre chose et ne m’encouragerait pas à lui parler si elle ne jouait pas franc-jeu dès le départ.

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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeJeu 12 Nov - 8:12

La jeune femme le fixait sans l’ombre d’une expression sur le visage, ne semblant nullement impressionné par l’épouvantail…Mais il était vrai qu’à l’instant même, il n’avait rien d’effrayant (mis à part l’expression hautaine qui semblait avoir été gravée dans son visage). Il ressemblait juste à un homme que l’on pouvait qualifier de « normal », et les questions sur ce qu’il faisait dans un asile comme Arkham pouvaient se poser… Difficile d’imaginer que cet ancien petit directeur à l’apparence malingre, et impeccable était l’épouvantail, cinglé qui parcourait Gotham et vendait sa drogue plus pour narguer la chauve-souris que pour rendre service à ses clients (dont il se moquait éperdument d’ailleurs).

La réponse de Jonathan sembla amuser la psychiatre qui lui répondit avec le sourire, cassante…Au moins Harleen n’avait pas froids aux yeux (en même temps il était difficile d’imaginer que l’ancien psychologue saute brusquement au cou de la jeune femme…) ce qui était plutôt plaisant. Pourtant, son attitude avait changé, puisqu’il n’abordait plus se sourire moqueur et désagréable, mais fixait la jeune psy, le visage fermée à toute expression....

Le ton de la petite blonde devint plus agréable et chaleureux lorsqu’elle reprit la parole, ce qui laissa Jonathan soupçonneux… Effectivement…Quand la demoiselle voulait quelque chose, elle n’y allait pas par quatre chemins… L’épouvantail aimait ça, au moins c’était claire et net. Elle n’avait pas trainé et avait énoncée clairement ce qu’elle voulait savoir…

Jonathan ne bougeait pas, les deux se regardaient fixement dans les yeux, et brusquement, les traits tirés de l’ancien psychologue se détendirent. Il émit un petit rire, moqueur, avant de reprendre le sourire qui le quittait rarement : narquois et railleur, répondant à Harleen sur le même ton qu’il avait employé il y avait à peine quelques minutes. C'est-à-dire dégoulinant d’hypocrisie, écœurant
:


-Je suis déçu…Je pensais avoir une toute autre réputation qu’un vulgaire petit trafiquant, en dehors de l’asile. … Mais qu’importe. Jonathan marqua une pause avant de reprendre, toujours sur le même ton ironique et sarcastique: Cependant vous avez raison miss Quinzel, une fois hors d’Arkham j’enfile mon masque, prenant le surnom de l'Epouvantail, et je parcours la ville de long en large. Entre deux clients, qui ne sont généralement pas très satisfait de mes services, je cherche un moyen d’enfumer Gotham à coup de gaz hallucinogènes délirant pour y faire régner la terreur...mais généralement je me fais attraper avant d’y arriver…C’est une boucle sans fin.


Le patient de la jeune femme se doutait bien que ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait entendre ; elle était probablement au courant de tout cela. Jonathan avait lui aussi répondu de manière très directe…Même si à la manière dont il avait présenté les choses il montrait bien à Harleen Quinzel qu’il la prenait pour une pauvre imbécile et qu’il ne tarderait pas à la faire « dégager » comme ses prédécesseur, bien que pour le moment il « jouait » un peu avec elle.

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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeVen 13 Nov - 8:02

Les réflexions d’Harleen envers Crane eurent au moins la capacité à le faire changer d’expression… pendant environ deux secondes et demi. Il avait brièvement perdu son sourire narquois et avait simplement fixé la jeune femme, le visage fermé. La psychiatre se posa la question de savoir si elle devait prendre ça comme étant de bon augure pour elle ou non. Les deux presque-collègues si regardèrent quelques minutes en chien da faïence sans qu’un seul mot ne soit échangés. Harleen compris que leur discussion n’était rien de plus qu’une sorte de duel, un défit pour l’épouvantail. Elle était bien entendu au courant de l’échec de ses prédécesseurs en psychiatrie qui s’étaient tous essayés à être le médecin de cette homme a qui rien ( ?) ne faisait peur. La plupart avaient abandonnés, découragés, d’autres avaient fait crises de nerfs sur crises de nerfs avant de demander au directeur de les affilier à un autre service…ou en tout cas leur donner un autre patient. Harleen en avait même entendu un pleurer dans son bureau tard un soir alors qu’elle avait des dossier à classer.

Quand le directeur d’Arkham lui avait annoncé qu’a présent c’était « son tour » elle n’avait pas sauté de joie, loin de là, mais elle n’avait pas protesté non plus. Son « job » était de guérir les patients de l’asile et d’obéir à ses supérieurs, elle avait donc attrapé le dossier que son bien-aimé directeur lui tendait et s’était mis à l’étudier avant son premier entretient avec le terrible épouvantail, histoire d’être bien préparée… Elle était à présent au courant de tout ce qui avait été trouvé sur Jonathan Crane. Elle n’avait pas appris grand-chose quant à la carrière de brillant psychiatre qu’il avait eu, elle était déjà au courant, il suffisait d’ouvrir les bons journaux, elle savait aussi qu’il avait essayé d’enfumer tout Gotham avec la complicité d’un fanatique au nom imprononçable, il avait d’ailleurs commencé avec les Narrows… un vrai massacre. Sous l’influence des gazs hallucinogènes de l’épouvantail la population avait commencé à s’entretuer…aucun moyen de les arrêter sans antidote. Un bilan lourd, peu de rescapés. Gotham avait bien faillit y passer aussi si Batman ne s’en était pas mêlé.

Mais là aussi elle n’apprenait rien, il lui avait suffit d’allumer sa télévision pour être au courant de tout.
Les points qui posaient problèmes n’étaient pas tant la vie de son patient que les antécédents médicaux de celui-ci. Tous les autres médecins ayant bien vite abandonnés, on avait pas encore réussi a donner un diagnostique précis de la maladie mentale de Jonathan Crane. Pour tous il n’y avait aucun doute sur la folie de Crane, mais personne n’avait encore énoncé avec précision le problème mental dont souffrait le jeune homme.

Harleen partait de presque rien et devrait construire elle-même son dossier.
Elle avait même bien l’intention de cerner l’ex-docteur Crane et de rester sa psychiatre le temps qu’il faudrait pour cela. Elle voyait bien qu’il avait l’intention de la faire tourner en bourrique comme les autres et peut-être qu’elle aussi piquerait des crises de nerf dans son bureau tard le soir mais elle se jura de ne pas abandonner, cela lui ferait bien trop plaisir. Elle se promis aussi de ne pas pleurer, une question de dignité personnelle.

Elle sorti de ses pensées en entendant le rire moqueur de son patient. Elle le regarda de nouveau dans les yeux, il avait repris l’agaçant sourire qu’il n’avait presque jamais quitté depuis le début de la séance.
Harleen écouta patiemment sa réponse. Il se moquait d’elle, c’était certain, mais elle ne s’en offusqua pas plus que les fois précédentes. Elle avait bien compris que Jonathan Crane ne la voyait pas autrement que comme une psychiatre de plus a tourmenter, une poussière sur un costume trop propre, et elle avait bien l’intention de ne pas entrer dans son jeu. De toute façon Crane venait d’aborder le sujet vers lequel Harleen voulait le mener. Parfait.
La jeune médecin croisa les bras et dit d’un air tranquille, avec un sourire qui se voulait gentil et compréhensif collé sur le visage :


-Pourquoi un épouvantail Jonathan ? Il y a tellement de représentations oniriques et imaginaires…ou non qui font autrement plus peur…

Elle savait qu’on risquait d’aborder un terrain glissant mais néanmoins crucial pour l’établissement de son dossier. L’ex-docteur Crane n’avait surement pas choisi la figure de l’épouvantail au hasard, ni même parce que ces objets humanoïdes étaient censés effrayer deux ou trois corbeaux perdus dans un champ.
La jeune femme continuait de fixer son patient d’un air tranquille. A le voir aussi maitre de lui-même, Harleen n’aurait jamais cru qu’il puisse être fou si elle n’avait pas su auparavant que son passe temps favori consistait à courir partout dans Gotham avec un masque sur la tête en enfumant ceux qui se trouvaient sur son passage. En fait il correspondait même tout a fait à l’image du petit génie en psychiatrie qui avait accédé au poste de directeur d’Arkham alors qu’il n’avait pas trente ans. Et la jeune femme était toujours en admiration devant cet homme là. Maintenant qu’elle avait endossé son « costume » de médecin et qu’elle le voyait dans celui du patient, elle se sentait de moins en moins impressionnée, mais l’envie de lui poser tout un tas de questions sur ses études et sa carrière comme elle avait toujours voulu le faire lorsqu’elle n’était encore qu’une étudiante complètement fan de son travail était toujours présente. Savoir qu’elle ne pourrait jamais le lui demander alors que par un coup du sort elle était devenue son médecin attitré l’attristait plus qu’elle ne voulait se le laisser croire.
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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeSam 14 Nov - 6:42

Le comportement moqueur et insolant de Jonathan changea une seconde fois d’expression et se crispa légèrement, prenant un regard froid et glacial, distant. Il n’aimait pas particulièrement évoquer les causes pour lequel il avait choisi se surnom. « L’Epouvantail »…il l’avait suivit et hanté durant toute son enfance. Il l’avait réutiliser pour se venger de ses petits bourreaux miniatures. Certes, ne les ayant pas sous la main, il avait du avant tout se contenter de ses patients, et avait finalement opté pour plus grand : Gotham City. Il n’avait pas put enfumé toute la jolie ville, mais avec frappé fort en intoxicant les Narrows.


-Ils y en a qui ont choisit les chauves-souris…Alors pourquoi pas un épouvantail ?


Jonathan Crane quitta son air sérieux et afficha de nouveau un sourire pleins de sarcasmes à l’adresse de sa petit psychiatre. Il comptait bien rendre folle la petite Quinzel, tout comme il avait rendu fou les autres. Elle, elle était jeune et avait beaucoup moins d’expérience. Elle serait certainement plus rapide à « jeter »… Mais contrairement à ses prédécesseurs, il ne la connaissait pas…


L’épouvantail, toujours le sourire aux lèvres, enleva sa paire de lunettes qu’il plia avec une lenteur et un calme calculé avant de les poser tout aussi hâtivement sur la table ; après quoi il se pencha doucement vers la jolie psychologue et posa ses avant-bras sur la table. Il resta ainsi en silence à peine deux ou trois longues secondes, avant d’ouvrir enfin la bouche
:


-Dites moi Miss Quinzel, pourquoi avoir choisit Arkham ? Apparemment toutes les portes vous étaient ouvertes, alors pourquoi un asile comme celui-ci ? Surtout que sa réputation ne vole pas bien haut…Peut être qu’étudier l’esprit de personnes bien rangées comme il faut dans leur petite vie, vous ennuyait ? Ils sont tellement pathétique… Alors qu’ici, des malades mentaux il y en a à toutes les sauces… Sauver un patient d’Arkham à bien plus de valeur que «guérir» celui d’un citoyen de Gotham…On se sent bien plus haut que les autres petit humains…Réussir à comprendre l’esprit d’un fou furieux comporte bien plus de mérite. Le jeune homme marqua une pause dans son espèce de délire, avant de reprendre, plus calme : Mais je doute que vous fassiez cela dans le seul but de vous créer une réputation…Non ? Peut être l’envie de se sentir supérieur aux autres… ? Au fond, nous nous ressemblons énormément Miss Quinzel…


L’ancien psychologue arrêta là son monologue, et se redressa sur sa chaise, de nouveau silencieux, le visage neutre, quoiqu’un peu dur. Il ne la quittait pas des yeux, et l’impression qu’il fouillait dans son esprit n’était peut être pas tout à fait fausse. Un sourire railleur se redessina sur ses lèvres. Il comptait bien la faire craquer…



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Edit de l'admin tout puissant : Jonathan, il est interdit de s'excuser quand on écrit comme toi. C'est un ordre de l'empire.
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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeJeu 19 Nov - 21:20

Harleen nota le changement d’humeur de son patient. Apparemment, « l’Epouvantail » était un sujet plutôt tabou qui avait tendance à fâcher et que le principale concerné préférait éviter. La jeune femme réprima un sourire, c’était donc une notion qu’elle se ferait le plaisir d’approfondir. Après un court moment ou il s’était figé, regardant son médecin avec un regard noir et glacial, Jonathan Crane ouvrit enfin la bouche. Il lança presque du bout des lèvres et toujours aussi sarcastique et froid une réflexion faisant clairement allusion au justicier masqué que l’on surnommait aussi Batman, et il montrait clairement ce qu’il pensait de lui. Comme il semblait avoir d’autres choses a dire, Harleen ne répondit pas, ni ne fit un quelconque mouvement qui aurait éventuellement pu le dissuader de parler. Reprenant son sourire qui n’avait rien perdu en hypocrisie depuis sa disparition, il ôta ses lunettes pour dévoiler ses beaux yeux bleus avant de se lancer dans un long monologue durant lequel la psychiatre ne dit pas un mot. Son but était de faire parler son patient, on pouvait dire qu’elle s’en sortait plutôt bien. Il se mis a lui poser toute un série de question, interrogeant sur les raisons qui l’avaient poussée à intégrer Arkham, l’insultant deux ou trois fois au passage, et lui balançant au visage tout le mépris qu’il avait pour elle. Mais Harleen ne broncha pas un seul moment, elle ne bougea pas d’un pouce et s’efforça de garder la même expression neutre durant tout le temps de la répartie de Jonathan Crane, mais si elle s’était laissé aller, cela aurait été un sourire que l’on aurait vu s’afficher sur son visage. L’emportement de son patient était un très bon signe pour elle.
Quand il se fut enfin tut, Harleen ne répliqua pas immédiatement, préférant ménager ses petits effets. Elle continua à le fixer quelques instant, ne cédant pas sous son regard de glace. Puis fini par lui rendre son sourire narquois. Elle posa ses coudes sur la table et croisa les doigts. Elle posa son menton au creux de ses mains jointes et dit avec une expression amusée
:

- Pour ce qui est du Batman, nous verrons ça en temps voulu, la police ne demande qu’a nous l’envoyer en ce moment.

Prenant ensuite un air fatigué, elle décroisa les mains et poussa sa chaise en arrière pour se lever. Elle fit quelques pas, lui tournant le dos. Un sourire furtif apparu sur son visage qu’elle effaça bien vite (son sourire pas son visage) avant de se tourner de nouveau vers son patient.

- Chassez le naturel et il revient au galop n’est-ce pas ? Il me semble que c’est moi la psychiatre ici, et non vous.

Elle enleva à son tour ses lunettes rectangulaires et se massa l’arrête du nez. Elle fixa de nouveau l’ex-docteur Crane. S’appuyant sur la table du bras qui tenait encore ses lunettes elle continua :

- Mais jouons franc-jeu. Je veux bien vous répondre, et essayer d’ignorer vos insinuations.

Elle se rassit à sa place et reprit une attitude amicale et engageante
.

- Je dois avouer qu’Arkham me donne l’opportunité d’étudier des cas inédits et sortant de m’ordinaire comme je n’en rencontrerais jamais ailleurs. Dénouer les nœuds et les mystères de l’esprit m’as toujours passionné.

Elle marqua une courte pause scrutant les moindres réactions de son patient avant de reprendre :

- Mais je dois avouer que ce n’est pas la seule raison qui m’a poussé a venir ici.

Elle se tut de nouveau, se demandant si elle pouvait vraiment continuer tout en restant professionnelle. Elle se dit finalement, qu’après tout, les conversations n’étaient pas filmés ni enregistrées. Mais avant elle avait une question a poser à l’ex-psychiatre. Elle demanda donc sur un ton toujours aussi maternel :

- Mais je vous retourne la question Jonathan. Pourquoi un brillant génie tel que vous a-t-il décidé de faire carrière dans cet asile ? Et puisque d’après vous nous nous ressemblons tant, est-ce que toutes ces questions que vous m’avez adressés tout à l’heure étaient un moyen détourné de me dire que c’était ces raisons qui vous avait poussé vous (elle insista sur le « vous ») à intégrer Arkham ?

Elle ne s’était pas départi de son sourire, à la différence de Crane, elle savait le rendre chaleureux et amicale bien qu’il soit tout aussi hypocrite. Mais il fallait bien trouver des « trucs » pour amadouer les incarcérés de l’asile, pour les faire parler. Elle doutait que ce genre de méthodes basiques et portées sur les sentiments marchent sur une pointure telle que le célèbre Docteur Crane. Elle savait qu’elle devrait jouer plus finement. Avec lui, elle s’engageait dans un duel d’intelligence et d’esprit. La seule façon de gagner un temps soit peu son respect (elle ne comptait pas sur de la reconnaissance et n’imaginait même pas parler de confiance ou de relation amicale cette dernière notion devait être probablement rayée du vocabulaire du jeune homme de toute façon) était de lui montrer qu’elle avait du caractère et aussi un minimum de plomb dans la tête.

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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeSam 21 Nov - 9:39

Durant le monologue de Jonathan, la jeune femme ne bougea pas d’un cil…C’en était presque vexant… Harleen ne répondit pas de suite, et les deux psychiatres (ou ce qu’il en restait pour l’un) se défiaient du regard. La jeune femme opta encore une fois pour une autre position, tandis que L’Epouvantail ne bougeait pas, se contentant de la fixer, les lèvres pincées et la tête légèrement relevée… Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle reprenne sur le Batman ; mais ne montra rien de sa surprise (c’aurait été plutôt de l’exaspération qu’il aurait laissé voir, d’ailleurs)… Il fallait avouer que cet homme était très doué, il arrivait à s’incruster dans presque toutes les conversations (bien qu’en réalité c’était Jonathan qui avait abordé le sujet…).

Le fessier de la psychiatre ne devait certainement pas être encore habitué au confort des chaises de l’asile d’Arkham, puisque la jeune femme se leva, pour tourner le dos à son patient (qui restait toujours aussi immobile ; ne souhaitant pas bruler trop de calories, probablement). Cette pause fut bien brève, car elle revint s’assoir sur l’inconfortable siège, avant de faire une remarque, qui étira un petit sourire sur les lèvres de l’ancien directeur. Mais, il ne répondit rien (même si l’envie ne lui manquait pas), écoutant ce que la jolie blonde avait à répondre à ses provocations.

A la fin de son petit discoure, Harleen fit apparaître sur son visage un sourire chaleureux, et faux, évidement… Jonathan se redressa à son tour, posant de nouveau ses coudes sur la table, légèrement penché vers la jeune fille. Avec un léger mouvement de tête (probablement pour tenter de dégager son front d’une mèche de cheveux rebelle ; tentative vouée à l’échec), il esquissa un sourire on ne pouvait plus railleur
:


-Vous avez un sourire charmant Harleen.


Il marqua une pause, ou il se passa la langue sur la lèvre inférieur, cherchant ses mots, toute trace de moquerie effacée… Bien que cela ne dura pas longtemps, puisque quand il replongea son regard dans les yeux bleus de sa psychologue, on pouvait lire sur son visage un léger sourire hypocrite, qui restait tout de même plus effacé que ceux qui l’avait suivit :


- Vous n’avez répondu qu’à moitié à ma question ; et à mes « insinuations » miss Quinzel… Je ne répondrais donc qu’à moitié…


L’Epouvantail s’arrêta encore une fois, il continuait à fixer Harleen, et son sourire avait cette fois totalement disparut, laissant place à un air on ne pouvait plus sérieux, plus de dédain non plus d’ailleurs…


- Oui.


« Oui »… Ce n’était pas une réponse du tout. Pourtant, cela convenait au petit détenu d’Arkham puisqu’il se rassit au fond de son siège, les bras croisés, un sourire satisfait et arrogant. Il ne cachait plus le mépris qu’il avait pour la jeune fille.

Jonathan ne voulait pas non plus rendre les choses trop facile pour sa psychologue, sinon ça n’avait aucun intérêt pour lui, et encore moins pour elle. Il comptait bien la renvoyer rapidement pleurer chez le directeur, même si pour le moment elle le distrayait (même si cela se voyait –très- peu).





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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeLun 23 Nov - 20:54

Jonathan était resté tout aussi silencieux durant tout le temps de parole de sa psychiatre qu’elle l’avait été durant le sien. Il arborait cependant l’air pincé qui ne l’avait pas quitté depuis qu’Harleen Quinzel était entrée dans la pièce.
Quand elle eut fini de parler, il se pencha sur la table peut-être dans une tentative d’intimidation mais la jeune femme ne bougea pas d’un pouce. Au moindre signe de faiblesse de sa part il en profiterait pour la descendre impitoyablement, et lui faire regretter d’avoir choisi le métier de psy pour le restant de ses jours. Harleen avait écouté parler ses collègues. Elle savait comment il procédait. Après un mouvement de tête digne des plus grandes campagnes de publicité de l’Oréal, il lui adressa un rictus plus que moqueur avant de faire un commentaire sur le charme de son sourire qui aurait pu être un compliment dans d’autres circonstances mais qui n’était que pur moquerie vu les conditions présentes.
Elle savait qu’il cherchait juste à la faire sortir de ses gonds... Quelque chose qui aurait pu le distraire. La jeune psychiatre ne réagit presque pas, peut-être un pincement de lèvre à peine perceptible, puis son sourire s’élargit, comme si elle acceptait le « compliment » avec un plaisir non dissimulé…et inexistant.
Harleen le regarda s’humidifier les lèvres avec un air songeur, comme s’il réfléchissait à ce qu’il allait lui répondre. Il replongea finalement ses yeux dans ceux de la jeune femme, son expression était presque inchangée même si la jeune blonde avait constaté que son sourire s’était quelque peu effacé.
Il lui fit simplement remarquer qu’il ne répondrait pas entièrement à ses questions, de même qu’elle avait ignoré les siennes. Harleen ne répondit rien. Il n’y avait pas grand-chose a répondre. Elle aurait tout aussi bien pu lui rétorqué qu’étant la psychiatre, elle n’avait pas à répondre à ses interrogations, mais cela ne l’aurait pas avancé à grand-chose, et elle aurait risqué de le braquer, et c’était la dernière chose dont elle avait besoin.
Pour la première fois depuis le début de l’entretien il prit un air sérieux. Toute trace de mépris avait disparu, ainsi que son sourire hypocrite. Pour un peu on aurait presque pu le prendre pour un gentil psychologue pour enfant, le genre de personne a qui on avait envie de discuter de ses problèmes… si bien sûr on ne le connaissait pas. Harleen n’avait passé que dix minutes avec lui dans cette pièce mais cela lui avait suffit pour le connaitre assez pour ne pas se faire avoir par ce genre de choses.
L’ex-docteur Crane ouvrit enfin la bouche et alors que la jeune femme s’attendait à des révélations, même partielles, un simple « oui » franchit les lèvres des l’ancien directeur de l’asile. L’air satisfait, Jonathan Crane se rassit, aussi confortablement qu’on pouvait l’être, au fond de sa chaise et croisa les bras, montrant amplement qu’il n’avait pas l’intention d’en dire plus.
Le sourire d’Harleen avait, tout comme celui de son presque-collègue quelques minutes auparavant, disparu de son visage, mais elle prit soin de ne rien montrer de sa surprise à son patient. Il ne manquait plus que ce dernier se rende compte qu’il avait réussi à l’étonner, cela le rendrait trop heureux. Et puis en y réfléchissant, par ce simple « oui » il avouait beaucoup au médecin si on considérait les questions qu’elle lui avait posées.
En levant les yeux vers le visage du détenu, elle pu se rendre compte du mépris qu’il avait pour elle et qu’il ne cherchait même plus a cacher son un masque avenant de politesse, même froide et distante. Harleen n’avait pas l’intention de se laisser marcher ainsi dessus par son ainé en psychiatrie et décida donc de jouer également à son petit jeu. Elle prit un air immensément satisfait et dit sur un ton joyeux
.

- Merci de m’en avoir dit autant. Nous avançons bien Jonathan.

Elle sortit un crayon de la poche de sa blouse blanche, tenue règlementaire du personnel psychiatrique d’Arkham, et nota quelques mots sur son calepin. En réalité elle n’en avait pas vraiment besoin, elle était capable de se souvenir de ce qu’il n’était dit ou passé lors de ses séances, qu’elle préférait aborder comme de simples conversations plutôt que comme des questionnaires d’un psychiatre à ses patients, mais présentement, elle « jouait » à la psychiatre, pour entrer dans le jeu de Crane.
Après avoir noté quelques mots ça et là, elle reposa carnet et crayon et se pencha a son tour en avant vers le détenu
.

- Je veux bien vous faire une faveur et vous dire une des raisons qui m’ont poussé à entrer à Arkham.

Harleen lassa un petit silence s’installer pendant lequel et regarda son patient avec attention. Toute trace de sourire avait disparu de nouveau de sa figure laissant place à un visage qu’on pourrait qualifier de neutre, quoiqu’un peu rêveur. Elle remonta ses lunettes le long de son nez, en même temps qu’une expression maligne se formait sur son faciès qui restait malgré tout presque angélique. Elle répondit pratiquement sur un ton de confidence.

- Si j’ai choisi de venir à Arkham, c’est un petit peu a cause de vous.

Elle ajouta en riant discrètement, un doigt courbé posé sur son menton
:

- Je trouverais cela presque ironique de vous avoir rencontré dans de telles conditions.

Son air devint alors pensif et un peu rêveur. Elle fixait toujours Jonathan Crane.

- Vous étiez mon idole vous savez ?... Lors de mes études…

Jouer la comédie. S’il y avait bien un domaine ou Harleen Quinzel était douée en plus de la psychiatrie c’était bien le théâtre. Et cela lui plaisait bien. Cela la changeait un peu de la vie monotone, malgré son métier plutôt hors de l’ordinaire, même si elle savait qu’elle ne devait pas en abuser, elle avait l’impression que c’était un peu comme si elle trompait ceux a qui elle s’adressait... Mais dans ces circonstances, ce n’était qu’un subterfuge psychiatrique…
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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitimeMar 26 Jan - 4:14

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Lorsque la jeune psychiatre la remercia ; Jonathan répondit d’un simple signe de tête ; le sourire aux lèvres ; signifiant que c’était tout naturel (après tout ; ils étaient là pour ça…). Il l’observa sortir son crayon pour noter quelques mots sur son carnet ; pour l’avancer de la séance (à quoi servait alors le magnetophone qui attendait sagement et impatiemment qu’on appuie sur le bouton « play » ? Soit c’était pour que la pièce paraisse moins vide ; soit la psy enregistrait tout dans sa tête ; ou alors elle aimait écrire…Jonathan ne s’attarda pas sur ce détail qu’il jugea insignifiant).
La jeune femme se pencha sur la table ; et lorsque elle consentie à faire une faveur à l’épouvantail ; ce dernier ne bougea pas d’un poil ; mais était toute ouïe. Il n’allait pas montrer que la vie privée de la demoiselle l’intéressait ; même si c’était le cas. Plus il en saurait sur elle ; plus il pourrait la démonter. Pour le moment, Harleen cachait bien son jeu. Elle ne dévoilait strictement rien sur elle. La tenue réglementaire ; rien de plus, pas de bijoux fantaisies ou de maquillage voyant. Elle ressemblait à madame tout le monde ; pas intéressante ; trop morne…
Après avoir laissé un court silence s’installer ; la psychiatre reprit ; d’un ton enjoué ; expliquant les raisons pour lesquelles elle était entrée dans l’asile d’Arkham ; un choix de destination assez étrange pour une jeune femme comme Harleen.

Si Jonathan ne savait pas se maîtriser aussi bien, il était fort probable qu’il se serait retrouvé avec une expression surprise collée au visage… Si il s’attendait à ça… Si Harleen était venue à Arkham c’était simplement pour le rencontrer ? … Mais… c’était complètement idiot. Sacrifié sa carrière pour aller à la rencontre d’une personne qu’on admire… Surtout pour arriver dans un trou comme cet asile… C’était ridicule. Harleen était en train de chuter dans l’estime de l’ancien directeur (déjà qu’elle n’était avant pas bien haut…).

Jonathan Crane se redressa doucement et après avoir observé en silence Harleen ; sans aucune expression particulière sur le visage ; un rictus s’inscrivit sur son visage. Il ouvrit enfin la bouche pour répondre d’un ton sec
:

- Sacrifier une carrière aussi brillante que la vautre pour une raison aussi stupide que celle-là ? C’est ridicule…

Il marqua une pause ; et reprit plus calmement :

- Cependant ; vous avez eu raison de venir malgré le fait que je me sois retrouvé de l’autre côté de la table. Jonathan tapota la table de consultation en question. Après tout, sans cela, en tant que directeur ; je n’aurais probablement pas adressé un regard à quelqu’un d’aussi… L’ex-psychologue ne trouvait pas le mot pour définir Harleen ; il finit par lâcher : inintéressant que vous.

Jonathan avait finit son cour monologue… Il avait un peu mentit. En réalité ; il se serait intéressé à la demoiselle pour leur nombreux points communs sans bien sur aller la voir à bras ouverts, sourire aux lèvres pour proposer de lui offrir un petit café tout en discutant de leur vie ; non ; pas dans ce sens là évidemment…

Le visage du détenu était de nouveau froide et fermée. Il en avait à présent assez de cette discussion qui ne menait à rien ; il voulait simplement que la psychiatre mette fin à la séance après avoir craqué.



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MessageSujet: Re: You look like a man who takes himself too seriously   You look like a man who takes himself too seriously Icon_minitime

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